On the eve of the Togolese presidential election scheduled for February 22, the Conference of Bishops of Togo (CET) published a message in which it called for a peaceful vote and denounced the remarks made by the Minister of Territorial Administration, decentralization and local communities on the episcopate and the Justice and Peace Episcopal Commission.
Three weeks before the February 22 presidential election, the Togolese episcopate again addressed political actors and “people of good will.”
In a message dated Sunday February 2, the Conference of Bishops of Togo (CET) invited citizens to use the right to vote “in peace and respect”. She also responded to a letter made public on January 16 in which Payadowa Boukpessi, Minister of Territorial Administration, Decentralization and Local Government questions the legitimacy of the Episcopal Justice and Peace Commission (Cejp) to send observers at polling stations and accuses the episcopate of being partisan.
Defending the “request for electoral observation” presented to the Independent National Electoral Commission (Ceni) by the Cejp, the Togolese bishops consider that “it is not only a right recognized by the Togolese Constitution but also an ordinary mission of the whole Justice and Peace Commission (Cejp) recalled by Pope Benedict XVI in the Apostolic Exhortation “Africae Munus”.
“Insult to the Church”
In addition, they “reject the allegations advanced” by Payadowa Boukpessi to refuse accreditation to this ecclesial body, specify that the sending of Cejp volunteers is free and denounce “these discourteous words” of the minister “whom they consider as an insult to the Church ”.
Finally recalling their legitimacy to express themselves in the political field, the members of the CET come back to the words that Pope Francis had addressed to them during the ad limina visit, on May 11, 2015. “I encourage you to continue to do so so that the Church takes its rightful place in the process of institutional reforms under way. However, it remains necessary to take care not to enter directly into the debate or the political quarrels. ”
The Togolese episcopate, which also asked the institutions involved in the organization of the poll to ensure its transparency and its smooth running, also reminded the clerics of their obligation “to avoid bringing their support or to disavow candidates to the during the Eucharistic celebrations ”.
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Suite à l’appel incessant du conseil présidentiel de RECOWACERAO, l’Église à travers toute l’Afrique se lève vers sa mission prophétique. RECOWACERAO NEWS a braqué les projecteurs sur le Togo où les évêques ont dit au gouvernement que ça suffit.
À la veille de l’élection présidentielle togolaise prévue le 22 février, la Conférence des évêques du Togo (CET) a publié un message dans lequel elle appelle à un scrutin apaisé et dénonce les propos tenus par le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales sur l’épiscopat et la Commission épiscopale Justice et Paix.
Trois semaines avant l’élection présidentielle du 22 février, l’épiscopat togolais s’est encore adressé acteurs politiques et « personnes de bonne volonté ».
Dans un message datant du dimanche 2 février, la Conférence des évêques du Togo (CET) a invité les citoyens à faire usage du droit de vote « dans la paix et le respect ». Elle a également répondu à un courrier rendu public le 16 janvier dans lequel Payadowa Boukpessi, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales remet en cause la légitimité de la Commission épiscopale Justice et Paix (Cejp) à envoyer des observateurs dans les bureaux de vote et accuse l’épiscopat d’être partisan.
Défendant la « demande d’observation électorale » présentée à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) par la Cejp, les évêques togolais estiment qu’« il s’agit non seulement d’un droit reconnu par la Constitution togolaise mais aussi d’une mission ordinaire de toute la Commission Justice et Paix (Cejp) rappelée par le pape Benoit XVI dans l’Exhortation Apostolique « Africae Munus ».
« Insulte adressée à l’Église »
En outre, ils « récusent les allégations avancées » par Payadowa Boukpessi pour refuser l’accréditation à cet organe ecclésial, précisent que l’envoi des volontaires de la Cejp est gratuit et dénoncent « ces propos discourtois » du ministre « qu’ils considèrent comme une insulte adressée à l’Église ».
Enfin rappelant leur légitimité à s’exprimer dans le champ politique, les membres de la CET reviennent sur les mots que leur avait adressés le pape François lors de la visite ad limina, le 11 mai 2015. « Je vous encourage à continuer à faire en sorte que l’Église prenne la place qui lui revient dans le processus de réformes institutionnelles en cours. Cependant, il demeure nécessaire de veiller à ne pas entrer directement dans le débat ni les querelles politiciennes. »
L’épiscopat togolais qui a par ailleurs, demandé aux institutions impliquées dans l’organisation du scrutin d’assurer sa transparence et son bon déroulement a aussi rappelé aux clercs leur obligation « d’éviter d’apporter leur appui ou de désavouer des candidats au cours des célébrations eucharistiques ».
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