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The International Crisis Group’s 2019 report, released in May, estimated that “the chances of defeating the Katiba Macina [Jihadist group in central Mali] with weapons being slim, the Malian authorities should give religious leaders the means to initiate talks with its leaders while encouraging a broader dialogue between the communities of central Mali, including those that are favorable to insurgency “.
In central Mali, two forms of armed groups coexist traditional Dogon hunters and Fulani groups who claim to be jihad. Clashes between the Dogon and Fulani communities resulted in several hundred deaths. In August, the prime minister, Boubou Cissé, signed peace agreements between representatives of the two communities.
Request made by a jihadist leader
The analysis of the International Crisis Group echoes a request made in 2017 by Amadou Koufa, the jihadist leader of Katiba Macina, a member of the Support Group for Islam and Muslims (Gism). “We want you to send us the ulema [a body of Muslim scholars], they are better able to understand what we want. If you send us the ulema, they are welcome to chat with us. They are Mahmoud Dicko, Mahi Banikane, Cheick Oumar Dia and others. They will be able to see how we live here, and we will be able to enjoy it together. ”
The first Imam quoted by Kufa, Mahmoud Dicko, is one of the most influential figures on the African continent according to Jeune Afrique. Who, in April 2019, was president of the High Islamic Council, the main Islamic organization of Mali considers it necessary to maintain the dialogue with the jihadists. In 2012, he engaged in mediation with jihadists when the north of the country fell into the hands of these.
“Catastrophic”
But Katiba Macina, a sub-part of the Islamist and Muslim Support Group (Gsim) whose leaders have pledged allegiance to al-Qaeda, probably does not have much room for maneuver and the question of its autonomy remains asked. In addition, the Malian state is officially opposed to any dialogue with Islamist groups.
Recently, France, which is militarily engaged in Mali through the Barkhane force, has estimated, through the voice of General Lecointre, Chief of Staff that negotiation with the jihadists would be “catastrophic”.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx FROM THE COMMUNICATIONS OFFICE OF RECOWA

Le rapport 2019 de l’International Crisis Group, publié en mai estimait que « les chances de vaincre la Katiba Macina [Groupe djihadiste du centre du Mali] par les armes étant minces, les autorités maliennes devraient donner aux chefs religieux les moyens d’initier des pourparlers avec ses dirigeants tout en encourageant un dialogue plus large entre les communautés du centre du Mali, y compris celles qui sont favorables à l’insurrection ».
Dans le centre du Mali coexistent deux formes de groupes armés : les chasseurs traditionnels dogons et des groupes peuls qui se réclament du djihad. Les affrontements entre les communautés dogons et peuls ont fait plusieurs centaines de morts. En août, le premier ministre, Boubou Cissé a obtenu la signature d’accords de paix entre représentant des deux communautés.
Demande formulée par un chef djihadiste
L’analyse de l’International Crisis Group fait écho à une demande formulée, en 2017, par Amadou Koufa, le chef de djihadiste de la Katiba Macina, affilée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim). « Nous souhaitons que vous nous envoyiez les oulémas [un corps d’érudits musulmans], ils sont plus à même de comprendre ce que nous voulons. Si vous nous envoyez les oulémas, ils sont les bienvenus pour discuter avec nous. Il s’agit de Mahmoud Dicko, Mahi Banikane, Cheick Oumar Dia et d’autres. Ils pourront voir comment nous vivons ici, et nous pourrons l’apprécier ensemble. »
Le premier imam cité par Koufa, Mahmoud Dicko, est l’une des personnalités les plus influentes du continent africain selon Jeune Afrique. Celui qui était, en avril 2019, président du Haut conseil islamique, la principale organisation islamique du Mali estime nécessaire de maintenir le dialogue avec les djihadistes. En 2012, il s’était engagé dans la médiation avec des djihadistes quand le nord du pays était tombé entre les mains de ceux-ci.
« Catastrophique »
Mais la Katiba Macina, sous-partie du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) et dont les chefs ont fait allégeance à Al-Qaida n’a probablement pas une grande marge de manœuvre et la question de son autonomie reste posée. En outre, l’État malien est officiellement opposé à tout dialogue avec les groupes islamistes.
Récemment, la France qui est militairement engagée au Mali à travers la force Barkhane a estimé, par la voix du général Lecointre, chef d’état-major qu’une négociation avec les djihadistes serait « catastrophique ».