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Information reaching the RECOWACERAO office of communications indicate that the Higher Council of Imams, Mosques and Islamic Affairs in Côte d’Ivoire (Cosim) has denied false information supposedly as a reaction from its president to the message of the Conference of Catholic Bishops on the socio-political situation in Côte d’Ivoire. This fake-news which circulated on the networks contains tendentious remarks in which the religious guide would have accused the episcopate of “supporting a revolt of the opposition”.

Cheick Aïma Bouakary Fofana, president of the Higher Council for Imams, Mosques and Islamic Affairs in Côte d’Ivoire (Cosim), was, despite himself, at the center of a controversy in recent days on Ivorian social networks.

In a statement released on Tuesday, January 21, the Muslim organization said it had “noted with regret publications widely relayed via social media and attributed to its president, Cheick Boikary Fofana. ”

The latest, the statement said, would be a reaction of the religious guide to the message of the 114th Plenary Assembly of the Conference of Catholic Bishops of Côte d’Ivoire (Cecci) published on January 19 in Korhogo, in the north of the country.

In this alleged reaction, also relayed by news websites, the president of Cosim calls the episcopate a “religiously partisan circle against the Ivorian opposition”.

If the affair caused a stir and aroused concern among the population, it is mainly because in Côte d’Ivoire, such a situation had not hitherto happened, because Christian religious guides and Muslims have good relationships.

For the Council of Imams such “tendentious, imaginary, slanderous and prejudicial to social cohesion publications” attributed to its president “are likely to bring the guide and the entire Muslim community into disrepute.” It condemns this act and invites its perpetrators to exercise discernment.

Focus

One of the sites which had relayed this declaration falsely attributed to the president of the imams of Côte d’Ivoire published, on January 21, a “clarification” in which he acknowledges that “the author of the article did not taken care to verify the source. He also presented “his sincere apologies to Cheick Boikary Fofana, to the religious community whose destinies he presides over Côte d’Ivoire, and to all religious.” xxx

Les informations parvenues au bureau des communications du RECOWACERAO indiquent que Le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (Cosim) a démenti une fausse information supposée être une réaction de son président au message de la Conférence des évêques catholiques sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. Cette fake-news qui a circulé sur les réseaux contient des propos tendancieux dans lesquels le guide religieux aurait accusé l’épiscopat de « soutenir une révolte de l’opposition ».

Cheick Aïma Bouakary Fofana, président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (Cosim), était, malgré lui, au centre d’une polémique ces derniers jours sur les réseaux sociaux ivoiriens.

Dans un communiqué publié, mardi 21 janvier, l’organisation musulmane dit avoir « constaté avec regret des publications abondamment relayées via les réseaux sociaux et attribuées à son président, Cheick Boikary Fofana. »

La dernière en date, précise le communiqué, serait une réaction du guide religieux au message de la 114e Assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire (Cecci) publiée le 19 janvier à Korhogo, dans le nord du pays.

Dans cette prétendue réaction, également relayée par des sites Internet d’information, le président du Cosim traite l’épiscopat de « cercle religieusement partisan à l’opposition ivoirienne ».

Si l’affaire a fait grand bruit et suscité l’inquiétude au sein de la population, c’est surtout parce qu’en Côte d’Ivoire, pareille situation ne s’était jusque-là pas encore produite, car les guides religieux chrétiens et musulmans entretiennent de bonnes relations.

Pour le Conseil des imams de telles « publications tendancieuses, imaginaires, diffamatoires et attentatoires à la cohésion sociale » attribuées à son président « sont de nature à jeter le discrédit sur le guide et l’ensemble de la communauté musulmane ». Il condamne cet acte et invite ses auteurs à faire preuve de discernement.

Mise au point

L’un des sites qui avait relayé cette déclaration faussement attribuée au président des imams de Côte d’Ivoire a publié, le 21 janvier, une « mise au point » dans laquelle il reconnaît que « l’auteur de l’article n’a pas pris soin de vérifier la source. » Il a, en outre, présenté « ses sincères excuses au Cheick Boikary Fofana, à la communauté religieuse dont il préside aux destinées en Côte d’Ivoire ainsi qu’à tous les religieux ».

 

 

Rev. Fr. George Nwachukwu