Le père Alphonsus Daniel Afina, enlevé alors qu’il retournait au diocèse catholique de Maiduguri le 1er juin, a été libéré après 51 jours de captivité.

Dans un communiqué publié le mardi 22 juillet, l’évêque auxiliaire de Maiduguri, Mgr John Bakeni, indique que le coordinateur adjoint de la Commission diocésaine Justice, Développement et Paix (JDPC) a été libéré, ainsi que dix autres personnes, le lundi 21 juillet.
« Le père Afina est en bonne forme morale et stable émotionnellement. Cependant, il a besoin d’un examen médical immédiat et de repos », précise Mgr Bakeni.
Il ajoute : « Je demande que nous respections sa vie privée ainsi que celle de sa famille durant cette période. Évitons de donner des interviews ou de diffuser des informations fausses et non vérifiables. »
Le responsable de l’Église catholique salue également les efforts de l’armée nigériane, du Département des services d’État (DSS) et d’autres agences de sécurité qui ont joué un rôle déterminant dans la libération du prêtre et des autres personnes.
« Nous remercions chacun d’entre vous pour vos prières et votre solidarité durant cette période difficile », déclare l’évêque nigérian.
Il implore : « Que Notre Sainte Mère, qui intercède toujours pour nous, continue de nous couvrir de son amour maternel et de sa protection. »
Lors de l’attaque du 1er juin, un membre du personnel diocésain de Maiduguri nommé Zion a été tué par des militants présumés de Boko Haram près de Limankara, une localité située à la frontière dangereuse entre les États d’Adamawa et de Borno dans le nord-est du Nigeria.
Le père Afina se rendait à Maiduguri pour participer à une réunion de renforcement des capacités organisée par la JDPC en collaboration avec un de ses partenaires ONG, tels que Catholic Relief Services (CRS). Il était accompagné de deux membres du personnel de la JDPC.
Alors qu’ils circulaient sur la route de Bama, une zone tristement célèbre pour les activités des insurgés, le groupe a été pris en embuscade par des militants présumés de Boko Haram.

