L’instance dirigeante de RECOWA-CERAO sous la présidence de Mgr Ignatius Kaigama, tout en plaidant pour des prières face à cette pandémie comme issue, a déclaré haut et fort que l’Afrique, deuxième plus grande et deuxième plus peuplée du monde continent, est de plus en plus touché par la pandémie de coronavirus.
Les cas d’infection ont maintenant atteint près de 1 200. À cette fin, la plupart des pays africains ont adopté des mesures drastiques pour endiguer la propagation de la pandémie.
Ces mesures vont de la fermeture des frontières à l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes.
De nombreuses conférences épiscopales et certains diocèses ont répondu aux mesures en prenant la décision radicale et douloureuse de suspendre la messe et toutes les activités paroissiales qui incluent des rassemblements.
► Suspension de la messe et autres rassemblements paroissiaux
Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Bénin, Tchad, RD-Congo, Angola, Gabon et Rwanda… Les évêques de ces dix pays ont suspendu la célébration publique de la messe pour freiner la propagation du COVID-19.
Maroc
L’archidiocèse de Rabat, qui avait déjà décidé le 14 mars de suspendre les messes dimanche tout en autorisant celles de la semaine, est maintenant allé plus loin.
Le cardinal Cristóbal López Romero a annoncé le 17 mars qu’il suspendait «tous les actes publics» de culte, y compris «les messes du dimanche et les chemins de croix le vendredi, ainsi que la célébration publique des messes quotidiennes».
Le Maroc avait enregistré 143 cas de coronavirus au 23 mars, dont 4 décès et 5 personnes qui se sont rétablies.
Ghana
L’archevêque Philip Naameh, président de la Conférence épiscopale du Ghana, a annoncé le 16 mars que les évêques adhéreraient aux nouvelles mesures anti-coronavirus prises par le gouvernement du pays.
Dans un discours télévisé la veille, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a annoncé l’interdiction des rassemblements publics.
Au 23 mars, le pays ouest-africain avait enregistré 27 cas de coronavirus et deux décès.
Les évêques du Ghana ont suspendu toutes les messes et certains services religieux pour les quatre prochaines semaines. Ils recommandent aux catholiques de se joindre à la prière familiale et à l’adoration eucharistique.
Sénégal
La Conférence épiscopale sénégalaise a annoncé le 17 mars «la suspension temporaire des services religieux à caractère public tels que les messes publiques (pendant la semaine, le dimanche et les jours d’obligation), les chemins de croix publics pendant le carême, et d’autres activités religieuses d’un nature publique (mouvements d’action catholique, répétitions de choeur, catéchèse, recueillement, réunions des Communautés ecclésiales de base (BEC), assemblées de prière) ».
Ce pays d’Afrique de l’Ouest a maintenant signalé 86 cas de coronavirus. Jusqu’à présent, personne n’est mort et 5 personnes se sont complètement rétablies.
Burkina Faso
Le Burkina Faso est le pays d’Afrique de l’Ouest le plus touché par COVID-19. Au 23 mars, il comptait 114 cas d’infection au total, dont 15 nouveaux cas enregistrés au cours des 24 heures précédentes. Quatre personnes sont décédées.
La Conférence épiscopale du Burkina-Niger a annoncé le 18 mars qu’elle suspendait toutes les messes publiques (dimanche, jours d’obligation et quotidien), ainsi que tous les rassemblements dans les paroisses.
Les évêques ont invité les catholiques à prier en privé ou avec leur famille à la maison en méditant sur la Parole de Dieu, en récitant le chapelet, en faisant le Chemin de Croix et en pratiquant d’autres dévotions.
Les églises restent ouvertes pendant la journée pour les dévotions individuelles.
Côte d’Ivoire
Il n’y avait que 25 cas confirmés de coronavirus en Côte d’Ivoire au 23 mars, dont deux personnes qui se sont rétablies.
C’est donc avec une certaine hésitation que la plupart des diocèses ont annoncé la suspension des messes.
L’archidiocèse d’Abidjan a suspendu la célébration publique de la messe jusqu’au 6 avril.
Entre-temps, plusieurs stations de radio et réseaux sociaux catholiques ont pris des initiatives pour aider les gens à continuer de vivre leur foi.
RD-Congo
L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a suspendu les messes dans tout son diocèse le 19 mars.
Il a également suspendu la célébration publique de tous les autres sacrements – tels que le baptême, la confirmation, les ordres sacrés et le mariage – et annulé les processions du dimanche des Rameaux.
Le cardinal encourage les Communautés ecclésiales de base (BEC) à continuer de s’occuper des personnes vulnérables et des prêtres.
Le diocèse de Butembo-Beni, au Nord-Kivu, a pris des mesures radicales pour lutter contre le coronavirus, notamment la suspension de toutes les messes et autres rassemblements publics.
Le diocèse est situé dans la partie orientale de la RD-Congo, ravagée quelques mois par Ebola. Quelque 2 000 personnes sont mortes de la maladie.
««Nous nous souvenons de tout ce que nous avons vécu ici avec l’épidémie d’Ebola», a déclaré Mgr Melchisedech Sikuli Paluku.
«Nous ne pouvons ni tergiverser ni prendre des demi-mesures face à la lutte contre le COVID-19», a-t-il déclaré.
La RD du Congo avait signalé 45 cas de coronavirus au 23 mars. Cela comprend deux décès.
Gabon
Le gouvernement du Gabon a annoncé le 21 mars que tous les lieux de culte devaient être fermés.
Un jour plus tard, les évêques catholiques du pays ont suspendu les messes publiques.
Ils ont également annoncé qu’à compter du 22 mars, les évêques présideraient une messe chaque jour, y compris le dimanche, retransmise en direct sur la télévision nationale gabonaise.
► Peu ou pas de cas mais vigilance: Tchad, Angola, Mali
Le Tchad a enregistré son premier cas de coronavirus le 19 mars, ce qui a incité le gouvernement à adopter un certain nombre de mesures. Ils comprennent une interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes.
En réponse, la conférence épiscopale a décidé le samedi 21 mars de suspendre la messe, les célébrations pénitentielles, le chemin de croix et l’adoration du Saint-Sacrement.
De même, les évêques catholiques d’Angola ont décidé de suspendre les rassemblements de masse dès la découverte du premier cas de coronavirus.
La conférence épiscopale a annoncé le 20 mars que la plupart des activités de l’Église étaient suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Ils comprennent les éléments suivants:
«Messes hebdomadaires et dominicales, confessions, Chemin de Croix, retraites, pèlerinages, visites de sanctuaires, veillées, répétitions de choeur, catéchèse et réunions de groupes et mouvements apostoliques dans l’Église et ailleurs. »
Le Mali n’a pas enregistré un seul cas de coronavirus, les responsables de l’Église ont pris la voie de la prudence en suspendant les rassemblements dans leurs paroisses.
► Masses conditionnelles: Cameroun, Togo
Cameroun
Alors que certains évêques ont pris des mesures radicales pour éviter la propagation du virus, d’autres ont choisi de poursuivre la célébration publique de la messe et d’autres rassemblements paroissiaux.
C’est le cas dans la plupart des diocèses du Cameroun.
Les diocèses du nord de Yaoundé, Garoua et Ngaoudere ont permis la poursuite de la messe tout en s’adaptant aux mesures de santé du gouvernement telles que la limitation des rassemblements publics à un maximum de 50 personnes.
Le diocèse de Douala, en revanche, a déclaré qu’il serait trop difficile de mettre en œuvre une telle mesure. Il a donc décidé qu’il serait plus pragmatique de faire face à la crise sanitaire en suspendant les messes, les stations de la croix et d’autres activités du groupe paroissial.
Le Cameroun comptait 66 cas de COVID-19 au 23 mars.
Aller
Bien que le Togo n’ait enregistré que 18 cas de coronavirus, les évêques catholiques du pays ont rapidement décidé de suspendre toutes les messes du dimanche.
La conférence épiscopale a annoncé le 19 mars qu’elle suspendait également «les messes des malades et les célébrations des sacrements – première communion, confirmation et baptême des enfants. »
Les autres activités temporairement annulées comprennent «les cours de catéchisme, les pratiques de choeur, les services pour les garçons et les filles de choeur, les campagnes d’évangélisation et les processions pénitentielles de Carême».
Cependant, les catholiques du Togo peuvent assister à la messe en semaine, tant que la présence ne dépasse pas 50 personnes.
► Nigéria: mesures difficiles à mettre en œuvre
L’archevêque Alfred Adewale Martins, dont l’archidiocèse de Lagos est situé dans une mégalopole tentaculaire de quelque 20 millions de personnes, a publié des mesures anti-coronavirus qui seront difficiles à mettre en œuvre.
Il a annoncé le 21 mars que la messe publique pouvait continuer d’être célébrée, mais seulement avec un nombre de fidèles ne dépassant pas 50 personnes. Il a dispensé les femmes enceintes, les personnes âgées et les enfants de moins de 18 ans de toute obligation canonique.
«En ce moment critique et avec effet immédiat, ceux parmi les fidèles qui considèrent que leur santé est menacée par la participation à des rassemblements publics… sont exemptés de l’obligation d’assister à la messe le dimanche et les jours saints d’obligation pour une période de quatre semaines» dit l’archevêque.
Il a ajouté que chaque catholique adulte avait la liberté de décider d’assister ou non à la messe.
Il a exhorté ceux qui ne pouvaient pas suivre les célébrations eucharistiques qui sont diffusées sur Lumen TV, un média catholique en Afrique.
L’archevêque Martins a exhorté les prêtres à célébrer davantage de messes dans différentes parties de leurs limites paroissiales afin de permettre à un plus grand nombre de leurs fidèles d’assister aux liturgies tout en respectant la capacité de 50 personnes lors des rassemblements publics.
Mais il a déclaré que les processions du dimanche des Rameaux étaient annulées et que la messe chrismale serait limitée aux prêtres et aux personnes consacrées.
► Mesures préventives de base contre le coronavirus: République centrafricaine
Enfin, la République centrafricaine n’a enregistré que trois cas de coronavirus au 23 mars.
Néanmoins, les dirigeants catholiques du pays adoptent des mesures préventives de base. Il s’agit notamment de s’abstenir du signe de la paix et de ne distribuer la communion que dans la main.
La conférence épiscopale a annoncé d’autres mesures conformément aux directives du gouvernement. Il a également publié une prière en français et en sango (la langue nationale) contre le coronavirus.
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RECOWACERAO NEWS AGENCY has earlier informed the world about the measures put in place by various Episcopal Conferences across various regions of Africa. RECONA has observed that in addition to these measures, most African bishops have adopted strict anti-coronavirus measures in line with those taken by local authorities
RECOWA-CERAO governing body under the presidency of Most Rev. Ignatius Kaigama, while advocating for prayers in the face of this pandemic as the way out, has sounded it loud and clear that Africa, the world’s second-largest and second-most-populous continent, is increasingly being affected by the coronavirus pandemic.
Cases of infection have now climbed to nearly 1,200. To this end, most African countries have adopted drastic measures to stem the spread of the pandemic.
These measures range from closing borders to banning gatherings of more than 50 people.
Many Episcopal Conferences and some dioceses have responded to the measures by taking the radical and painful decision to suspend Mass and all parish activities that include gatherings.
► Suspension of Mass and other parish gatherings
Morocco, Senegal, Ivory Coast, Burkina Faso, Benin, Chad, DR-Congo, Angola, Gabon, and Rwanda… Bishops in these ten countries have suspended the public celebration of Mass to curb the spread of COVID-19.
Morocco
The Archdiocese of Rabat, which had already decided as of March 14 to suspend Masses on Sunday while allowing those during the week, has now gone a step further.
Cardinal Cristóbal López Romero announced on March 17 that he was suspending « all public acts » of worship, including « Sunday Masses and Stations of the Cross on Fridays, as well as the public celebration of daily Masses ».
Morocco had registered 143 cases of coronavirus as of March 23, including 4 deaths and 5 people who have recovered.
Ghana
Archbishop Philip Naameh, president of Episcopal Conference of Ghana, announced on March 16, that the bishops would adhere to new anti-coronavirus measures taken by the country’s government.
In a televised address a day earlier, Ghanaian President Nana Akufo-Addo announced a ban on public gatherings.
As of March 23, the West African country had registered 27 cases of coronavirus and two deaths.
Ghana’s bishops have suspended all Masses and some religious services for the next four weeks. They are recommending Catholics to join in family prayer and Eucharistic adoration.
Senegal
The Senegalese Bishops’ Conference announced on March 17 « the temporary suspension of religious services of a public nature such as public Masses (during the week, Sunday and days of obligation), public Stations of the Cross during Lent, and other religious activities of a public nature (Catholic action movements, choir rehearsals, catechesis, recollection, meetings of Basic Ecclesial Communities (BEC), prayer assemblies) ».
This West African country now has reported 86 cases of coronavirus. So far no one has died and 5 people have fully recovered.
Burkina Faso
Burkina Faso is the West African country most affected by COVID-19. As of March 23, it had 114 total cases of infection, including 15 new cases recorded during the previous 24 hours. Four people have died.
The Episcopal Conference of Burkina-Niger announced on March 18 that it was suspending all public Masses (Sunday, days of obligation and daily), as well as all gatherings in parishes.
The bishops have invited Catholics to pray privately or with their families at home by meditating on the Word of God, reciting the rosary, making the Way of the Cross and practicing other devotions.
Churches remain open during the day for individual devotions.
Ivory Coast
There have been only 25 confirmed cases of coronavirus in Côte d’Ivoire as of March 23 and these include two people who have recovered.
So it was with some hesitation that most dioceses have announced the suspension of Masses.
The Archdiocese of Abidjan has suspended the public celebration of Mass until April 6.
In the meantime, there have been a number of initiatives by Catholic radio stations and social networks to help people continue to live their faith.
DR-Congo
The archbishop of Kinshasa, Cardinal Fridolin Ambongo, suspended Masses throughout his diocese on March 19.
He also suspended the public celebration of all other sacraments — such as baptism, confirmation, holy orders and marriage — and canceled Palm Sunday processions.
The cardinal is encouraging the Basic Ecclesial Communities (BECs) to continue to care for vulnerable people and priests.
The Diocese of Butembo-Beni in North Kivu has taken radical measures to deal with the coronavirus, including the suspension of all Masses and other public gatherings.
The diocese is located in the eastern part of DR-Congo, which was ravaged a few months by Ebola. Some 2,000 people died of the disease.
« We remember all that we have experienced here with the Ebola epidemic, » said Bishop Melchisedech Sikuli Paluku.
« We can neither prevaricate nor take half-measures in the face of the fight against COVID-19, » he said.
DR-Congo had reported 45 cases of coronavirus as of March 23. That includes two deaths.
Gabon
The government of Gabon announced on March 21 that all places of worship must be closed.
A day later the country’s Catholic bishops suspended public Masses.
They also announced that, as of March 22, the bishops would preside at a Mass each day, including Sunday, broadcast live on Gabon State television.
► Few or no cases but vigilance: Chad, Angola, Mali
Chad recorded its first case of coronavirus on March 19, which prompted the government to adopt a number of measures. They include a ban on gatherings of more than 50 people.
In response, the episcopal conference decided on Saturday, March 21 to suspend Mass, penitential celebrations, the Way of the Cross and adoration of the Blessed Sacrament.
Similarly, the Catholic bishops of Angola decided to suspend mass gatherings as soon as the first case of coronavirus was discovered.
The bishops’ conference announced on March 20 that most Church activities were being suspended until further notice.
They include the following:
« Weekly and Sunday Masses, confessions, Way of the Cross, retreats, pilgrimages, visits to shrines, vigils, choir rehearsals, catechesis and meetings of apostolic groups and movements in the Church and elsewhere. »
Mali has not recorded a single case of coronavirus, Church officials have taken the path of prudence by suspending gatherings in their parishes.
► Conditional Masses: Cameroon, Togo
Cameroon
While some bishops have taken radical measures to avoid the spread of the virus, others have opted to continue the public celebration of Mass and other parish gatherings.
Such is the case in most dioceses in Cameroon.
The northern dioceses of Yaoundé, Garoua, and Ngaoudere have allowed the continuation of Mass while adapting to government health measures such as limiting public gatherings to a maximum of 50 people.
The Diocese of Douala, on the other hand, said it would be too difficult to implement such a measure. So it decided it would be more pragmatic to face the health crisis by suspending Masses, Stations of the Cross and other parish group activities.
Cameroon has 66 cases of COVID-19 as of March 23.
Togo
Although Togo has recorded only 18 cases of coronavirus, the country’s Catholic bishops quickly decided to suspend all Sunday Masses.
The episcopal conference announced on March 19 that it was also suspending « Masses for the sick and celebrations of the sacraments — first communion, confirmation, and baptism of children. »
Other activities temporarily canceled include « Catechism classes, choir practices, services for altar boys and girls, evangelization campaigns and Lenten penitential processions ».
However, Catholics in Togo can attend weekday Mass, as long as attendance does not exceed 50 people.
► Nigeria: Difficult measures to implement
Archbishop Alfred Adewale Martins, whose archdiocese of Lagos is located in a sprawling megalopolis of some 20 million people, has published anti-coronavirus measures that will be difficult to implement.
He announced on March 21 that public Mass can continue to be celebrated, but only with a congregation number no more than 50 people. He has dispensed pregnant women, the elderly and children under the age of 18 from any canonical obligations.
« At this critical time and with immediate effect, those among the faithful who consider their health to be threatened by participation in public gathering… are exempt from the obligation to attend Mass on Sundays and Holy Days of Obligation for a period of four weeks, » the archbishop said.
He added every adult Catholic had the liberty to decide whether or not to attend Mass.
He urged those who could no to the following the Eucharistic celebrations that are being broadcasted on Lumen TV, a Catholic media outlet in Africa.
Archbishop Martins urged priests to celebrate more Masses in different parts of their parish boundaries in order to allow a greater number of their people to attend the liturgies while respecting the capacity of 50 at public gatherings.
But he said Palm Sunday processions are canceled and the Chrism Mass would be limited to priests and consecrated persons.
► Basic preventive measures against coronavirus: Central African Republic
And, finally, the Central African Republic has registered only three cases of coronavirus as of March 23.
Nonetheless, Catholic leaders in the country are adopting basic preventive measures. These include abstaining from the sign of peace and distributing communion only in the hand.
The bishops’ conference has announced other measures in accordance with the government guidelines. It has also published a prayer in French and Sango (the national language) against the coronavirus.
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