During the night of Tuesday, January 21 to Wednesday, January 22, 2020, a disciple of the Muslim brotherhood of “Niassene”, of American nationality, who came to learn the Koran, died from an attack in Kaolack (center). Her father, who escaped with serious injuries, is still fighting death in a health facility in the city, which is the capital of this Sufi-based brotherhood.
This aggression, after so many others, is the consequence of insecurity that has ended up reaching practically all the cities of Senegal. So much so that the angry religious families decided to reorganize themselves to make up for the shortcomings and shortcomings in the taking over of their security by the legally constituted forces.
Self-protection
In Touba, the capital of Mouridism, we did not wait long to seek solutions, in particular through the creation of vigilance committees, called “the sentinels of Khaïra”. “It is trained men, but also young people and women, in uniform and in civilian clothes, who will help the police in their security mission. Those in uniform have been trained to intervene in case of need, but those in civilian clothes, especially women and the not-so-young, will mainly act in intelligence ”, specifies Modou Diop Diaobé, one of the initiators of these structures. Many other cells are believed to be in the process of being established in and around the religious city.
These volunteers who will serve as a buffer between the defense and security forces, and the populations, will “roam the neighborhood at night to alert the republican forces in case of suspicion”.
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On January 20, 2020, the spokesman for the general caliph – spiritual guide – of the Mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, revealed that “the populations of Touba no longer sleep asleep because of the insecurity that reigns there. Because there are many delinquents and other big bandits who have made Touba their refuge ”. He also revealed that he received “many complaints from the population” on a daily basis.
On the side of Tivaouane, capital of Tijaniyya, another Sufi brotherhood, the caliph general, Serigne Babacar Sy Mansou asked the populations to be indicators. “I invite you to be indicators to safeguard peace within this Nation. If you don’t have weapons, you have your mouth. If you see something suspicious, report it and notify people who are quick to handle the problem. Today, individuals act in several forms to destabilize populations and disrupt their lives. This must be everyone’s fight, “invited Serigne Babacar Sy Mansour on November 4.
Republican forces in place
The vice-caliph of Medina Baye, the city of niassene, Serigne Mahy Niass for his part, calls the Senegalese to a change of behavior to try to keep a good image vis-à-vis the rest of the world. “This situation of insecurity must lead the Senegalese people to think about directing their thinking towards these sensitive points for our country,” he believes.
For its part, the Senegalese state is organizing to improve security conditions. On January 22, 2020, security operations were carried out in Touba by the public forces. The objective is to elucidate the cases of robbery, murders, recorded between Touba and Mbacké, to seek and arrest the criminals, to occupy the ground and to ensure a permanent presence. xxx
L’appel des dirigeants de l’Église en Afrique a commencé à porter ses fruits. RECOWACERAO NEWS a noté avec joie qu’en réponse à cet appel et à la suite de la violence, ces derniers temps, plusieurs cités religieuses musulmanes sénégalaises repensent leur organisation pour se protéger contre l’insécurité.
Dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 janvier 2020, un disciple de la confrérie musulmane des « Niassène », de nationalité américaine, venu apprendre le Coran, est décédé des suites d’une agression à Kaolack (centre). Son père qui s’en est sorti avec de graves blessures, lutte toujours contre la mort dans une structure sanitaire la ville, qui est chef-lieu de cette confrérie d’obédience soufie.
Cette agression, après tant d’autres, est la conséquence d’une insécurité qui a fini d’atteindre pratiquement toutes les villes du Sénégal. À tel point que les familles religieuses, en colère, ont décidé de se réorganiser pour pallier les insuffisances et les manquements dans la prise en charge de leur sécurité par les forces légalement constituées.
Auto protection
À Touba, capitale du mouridisme, on n’a pas attendu longtemps pour chercher des solutions, notamment à travers la création de comité de vigilance, appelés « les sentinelles de Khaïra ». « Ce sont des hommes formés, mais également des jeunes et des femmes, en tenue et en civil, qui vont aider les forces de l’ordre dans leur mission de sécurisation. Ceux qui sont en tenue ont été formés pour intervenir en cas de besoin, mais ceux qui sont en civil, notamment les femmes et les moins jeunes, vont surtout agir dans le renseignement », précise Modou Diop Diaobé, un des initiateurs de ces structures. À l’en croire, de nombreuses autres cellules sont sur le point d’être installées dans la ville religieuse et ses alentours.
Ces volontaires qui vont servir de tampon entre les forces de défense et de sécurité, et les populations, vont « sillonner le quartier la nuit pour alerter les forces républicaines en cas de suspicion ».
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Le 20 janvier 2020, le porte-parole du khalife général – guide spirituel – des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, avait révélé que « les populations de Touba ne dorment plus du sommeil du juste à cause de l’insécurité qui y règne. Car, ils sont nombreux les délinquants et autres grands bandits qui ont fait de Touba leur refuge ». Il révélait aussi qu’il recevait au quotidien « beaucoup de plaintes des populations ».
Du côté de Tivaouane, capitale de la Tijaniyya, une autre confrérie soufie, le khalife général, Serigne Babacar Sy Mansou a demandé aux populations d’être des indicateurs. « Je vous invite à être des indicateurs pour sauvegarder la paix au sein de cette Nation. Si vous n’avez pas d’armes, vous avez votre bouche. Si vous voyez quelque chose de suspect, il faut le dénoncer et avertir les personnes promptes à gérer le problème. Aujourd’hui, des individus agissent sous plusieurs formes pour déstabiliser les populations et perturber leur vie. Cela doit être le combat de tout le monde », avait invité, le 4 novembre dernier, Serigne Babacar Sy Mansour.
Les forces républicaines en place
Le vice-khalife de Médina Baye, la cité des niassène, Serigne Mahy Niass pour sa part, appelle les Sénégalais à un changement de comportement pour essayer de garder une bonne image face au reste du monde. « Cette situation d’insécurité doit amener les Sénégalais à penser à orienter la réflexion vers ces points sensibles pour notre pays », estime-t-il.
De son côté, l’État sénégalais s’organise pour améliorer les conditions sécuritaires. Le 22 janvier 2020, des opérations de sécurisation ont été menées à Touba par les forces publiques. L’objectif est d’élucider les cas de braquage, de meurtres, enregistrés entre Touba et Mbacké, de rechercher et d’interpeller les malfaiteurs, d’occuper le terrain et d’assurer une présence permanente.
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