Let us not forget that history was made in Malawi when the Constitutional Court invalidated the results of the May 2019 presidential election on February 3 due to numerous irregularities.
In the aftermath of this decision, the episcopate of the Southeast African country calls for calm for the ruling party as well as the opposition.
Faced with the tensions looming on the horizon after the cancellation by the Constitutional Court of Malawi of the results of the presidential election, the episcopate of this southern African country is worried and calls for peace. “We believe that our call for peace reflects the aspiration of the majority of the population of this country, in particular women and vulnerable people, such as children and the elderly, who are often victims of political violence,” say the Malawian bishops in a declaration made public the day after this historic decision by the Supreme Court. Denouncing the episodes of “violence against human life” and “the state of illegality and contempt for the rule of law in the country”, they condemn “all forms of violence against innocent people”.
On February 3, the Constitutional Court, which found that President Peter Mutharika “was not duly elected president of the Republic of Malawi in the elections of May 21, 2019” “ordered the cancellation of the presidential election” . The court also ordered a new presidential election to be held within 150 days.
“Serious subversion of justice”
The Malawi Congress Party of Lazarus Chakwera, the president’s main opponent who initiated the appeal to the Constitutional Court, welcomed the decision. According to the canceled results, the outgoing president Peter Mutharika counted only 159,000 votes ahead of Lazarus Chakwera but numerous irregularities, in particular, “the widespread use of Tipex and other manual alterations in the minutes”, were noted.In Malawi, the Church Calls to Pray for Peace
Peter Mutharika called the cancellation of the election “a serious subversion of justice” on Wednesday (February 5) while announcing that he would participate in the new election. A few hours earlier, his spokesman announced that he would appeal the Supreme Court’s decision.
The Malawian episcopal conference is also indignant at the poor distribution of the fruits of economic growth. “The so-called economic gains that Malawi has made have had no impact on the standard of living of the poor, especially those living in rural areas, where poverty has increased,” he mentioned in his statement.
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RECOWA CERAO NEWS se concentre à nouveau sur l’élection présidentielle au Malawi.
N’oublions pas que l’histoire s’est faite au Malawi lorsque la Cour constitutionnelle a invalidé, le 3 février, les résultats de l’élection présidentielle de mai 2019 à cause de nombreuses irrégularités.
Au lendemain de cette décision, l’épiscopat de ce pays d’Afrique du Sud-est appelle au calme le parti au pouvoir ainsi que l’opposition.
Face aux tensions qui se profilent à l’horizon après l’annulation, par la Cour constitutionnelle du Malawi, des résultats de l’élection présidentielle, l’épiscopat de ce pays d’Afrique australe s’inquiète et appelle à la paix. « Nous pensons que notre appel à la paix reflète l’aspiration de la majorité de la population de ce pays, en particulier des femmes et des personnes vulnérables, comme les enfants et les personnes âgées, souvent victimes de violences politiques », font valoir les évêques malawites dans une déclaration rendue publique au lendemain de cette décision historique de la juridiction suprême. Dénonçant les épisodes de « violence contre la vie humaine » et « l’état d’illégalité et le mépris de l’état de droit dans le pays », ils condamnent « toutes les formes de violence à l’encontre d’innocents ».
Le 3 février, la Cour constitutionnelle, qui a estimé que le président Peter Mutharika « n’a pas été dûment élu président de la République du Malawi lors des élections du 21 mai 2019 » a « ordonné l’annulation de l’élection présidentielle ». Cette juridiction a, en outre, ordonné l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle qui devra se dérouler dans un délai de 150 jours.
« Grave subversion de la justice »
Le Parti du congrès du Malawi de Lazarus Chakwera, le principal opposant du président qui était à l’origine du recours à la Cour constitutionnelle s’est félicitée de cette décision. Selon les résultats annulés, le président sortant Peter Mutharika comptait seulement 159 000 voix d’avance sur Lazarus Chakwera mais de nombreuses irrégularités, notamment « l’usage répandu du Tipex et d’autres altérations manuelles sur les procès-verbaux », ont été notées.
Au Malawi, l’Eglise appelle à prier pour la paix
Peter Mutharika a qualifié, mercredi 5 février, l’annulation de l’élection de « grave subversion de la justice » tout en annonçant qu’il participerait au nouveau scrutin. Quelques heures auparavant, son porte-parole avait annoncé qu’il ferait appel de la décision de la Cour suprême.
L’épiscopat malawite s’indigne, par ailleurs, de la mauvaise distribution des fruits de la croissance économique. « Les soi-disant gains économiques que le Malawi a enregistrés n’ont pas eu de conséquences sur le niveau de vie de la population pauvre, en particulier des personnes qui vivent dans les zones rurales, où la pauvreté a augmenté », a-t-il rappelé dans sa déclaration.
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