The Guinean Clergy Union held its 34th regular assembly from January 22 to 26 in N’zérékoré, in southeast Guinea. The priests of Guinea who claim a prophetic mission, strongly challenged the political class and the civil society on their responsibilities in the socio-political crisis which knows the country.
The union of the Guinean clergy requests Alpha Condé, “the head of state, guarantor of national unity, to break the silence to bring peace, harmony, reconciliation in the country in order to get us out of this crisis which endures and which affects national unity”.
Meeting in N’Zérékoré, in south-eastern Guinea, from January 22 to 26 for the 34th ordinary assembly of their union, the Catholic priests analyzed the socio-political situation in the country.
In Guinea, where the tension is growing, “sincere and participative dialogue is almost absent”, they note, between President Alpha Condé, suspected of maneuvering for a third term and determined political opposition and civil society. to prevent it.
Protests by the opposition and civil society – which also decided to boycott the legislative elections scheduled for February – are sometimes violently suppressed by the security forces. Since October 2019, this repression has caused more than twenty deaths, including a gendarme, according to a count by several media. “The hour is serious, because the unjustified exactions and abuses of all kinds, the losses in human and material lives caused fear and sadness within the population”, regretted the Union of the clergy.
Promote dialogue
“Our democracy is flouted in favor of the regionalism of nepotism, ethnocentrism, favoritism, injustice and clanism. Violence and unpunished crimes are on the increase, notes the Guinean clergy. The permission to demonstrate granted to some and prohibited to others, which indicates an injustice in the management of civil liberties “.
The clergy ask the authorities to respect the constitution in force, and observe the democratic principle of alternation through free and transparent elections and the freedom of the independent national electoral commission.
They also invite the opposition to give priority to safeguarding the common good and to promote dialogue.
Fasting and prayer
Faced with the deleterious situation in which the country is plunged, the Episcopal Conference had recommended three days of fasting and prayer on Wednesdays January 22, Thursday January 23 and Friday January 24. In a statement released in mid-January, she invited all Guineans “in the name of Almighty God”, “to repentance and to the imploring of the mercy of God”. Following the episcopate, the Guinean priests recommend “to all to turn to God to ask for his help and invoke his peace” in the country.
But the UCG, which does not despair of the situation, invites the people of Guinea to do the same. Because, quotes his message, “A tree has hope: When it is cut, it grows back, It still produces offspring. “(Job 14,7)
Illegal migration
At this ordinary assembly which had as a theme: “the African priest facing illegal immigration”, the union of the Guinean clergy expressed concern and concerned by all the risks run by the young people and the death of thousands of them in the desert or the Mediterranean. The Catholic priests urged the young people to give up this project, and the parents not to encourage them on this path.
Addressing all religious, the Catholic clergy insisted on their imperative mission “before God and before men to denounce the abuses, the injustices” of society. “We invite ourselves not to be instrumentalized and intimidated by political politics, but on the contrary to work for truth, justice, charity, and freedom”.
Xxxx
Il y a du temps pour tout sous le soleil dit le saint écrit. il est temps de se taire et de s’exprimer. Les nouvelles parvenues au bureau des communications de RECOWACERAO ont indiqué que l’union du clergé en Guinée a décidé de rompre le silence de longue date entre l’Église et le gouvernement.
L’union du clergé guinéen a tenu sa 34e assemblée ordinaire du 22 au 26 janvier à N’zérékoré, dans le sud-est de la Guinée. Les prêtres de Guinée qui revendiquent une mission prophétique, ont vivement interpellé la classe politique et la société civile sur leurs responsabilités dans la crise sociopolitique que connaît le pays.
L’union du clergé guinéen prie Alpha Condé, « le chef de l’État, garant de l’unité nationale, de briser le silence pour ramener la quiétude, l’harmonie, la réconciliation dans le pays afin de nous sortir de cette crise qui perdure et qui affecte l’unité nationale ».
Réunis à N’Zérékoré, dans le sud-est de la Guinée, du 22 au 26 janvier pour la 34e assemblée ordinaire de leur union, les prêtres catholiques ont analysé la situation sociopolitique du pays.
En Guinée où la tension est de plus en plus vive, « le dialogue sincère et participatif est quasi absent », constatent-ils, entre le président Alpha Condé, soupçonné de manœuvrer pour un troisième mandat et l’opposition politique et la société civile déterminées à l’en empêcher.
Les manifestations de l’opposition et de la société civile – qui ont en outre décidé de boycotter les législatives prévues au mois de février – sont parfois violemment réprimées par les forces de sécurité. Cette répression a fait, depuis octobre 2019, plus d’une vingtaine de morts dont un gendarme selon un décompte de plusieurs médias. « L’heure est grave, car les exactions injustifiées et abus de tous genres, les pertes en vies humaines et matérielles ont provoqué peur et tristesse au sein de la population », a regretté l’Union du clergé.
Promouvoir le dialogue
« Notre démocratie est bafouée au profit du régionalisme du népotisme, de l’ethnocentrisme, du favoritisme, de l’injustice et du clanisme. Les violences et crimes impunis sont en recrudescence, relève encore le clergé guinéen. La permission de manifester accordée aux uns et interdite à d’autres, ce qui dénote une injustice dans la gestion des libertés civiques ».
Le clergé demande aux autorités de respecter de la constitution en vigueur, et observer le principe démocratique de l’alternance à travers des élections libres et transparentes et la liberté de la commission électorale nationale indépendante.
Ils invitent en outre l’opposition à privilégier la sauvegarde du bien commun et à promouvoir le dialogue.
Jeûne et prière
Face à la situation délétère dans laquelle le pays est plongé, la Conférence épiscopale avait recommandé trois jours de jeûne et de prière les mercredis 22, jeudi 23 et vendredi 24 janvier. Dans un communiqué publié mi-janvier, elle invite tous les Guinéens « au Nom de Dieu tout-puissant », « à la repentance et à l’imploration de la miséricorde de Dieu ». À la suite de l’épiscopat, les prêtres guinéens recommandent « aux uns et aux autres de se tourner vers Dieu pour demander son secours et invoquer sa paix » sur le pays.
Mais l’UCG qui ne désespère pas de la situation invite le peuple de guinée à en faire autant. Car, cite son message, « un arbre a de l’espérance : Quand on le coupe, il repousse, Il produit encore des rejetons. » (Job 14,7)
Migration clandestine
À cette assemblée ordinaire qui avait pour thème : « le prêtre africain face à l’immigration clandestine », l’union du clergé guinéen s’est dit inquiète et préoccupée par tous les risques encourus par les jeunes et la mort de milliers d’entre eux dans le désert ou la Méditerranée. Les prêtres catholiques ont exhorté les jeunes à renoncer à ce projet, et les parents à ne pas les encourager sur cette voie.
S’adressant à tous les religieux, le clergé catholique a insisté sur leur impérieuse mission « devant Dieu et devant les hommes de dénoncer les exactions, les injustices » de la société. « Nous nous invitons à ne pas nous laisser instrumentaliser et intimider par des politiques politiciennes, mais au contraire œuvrer pour la vérité, la justice, la charité, et la liberté ».
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