In Togo, after the closing of the submission of candidate files on January 8, seven candidates were validated by the Constitutional Court out of the ten registered by the Independent National Electoral Commission for the presidential election on February 22. These are those of Jean-Pierre Fabre, Agbéyomé Kodjo, Tchabouré Gogué, Georges William Kuessan, Mohamed Tchassona Traoré, Komi Wolou, and Faure Gnassingbé, candidate for his own succession for a fourth term, after 15 years in power.
The Conference of Bishops of Togo (CET), in a message published on November 21, 2019, called on the various political actors to show responsibility for “a peaceful, free, transparent and fair election”. A year earlier, in November 2018, the episcopate had already launched an appeal for “the implementation of constitutional, institutional and electoral reforms, the only ones capable of guaranteeing free, transparent and credible elections, guarantees of a lasting peace.»
In the same vein, several Christians, priests, and laity, speak out through open letters or published analyses to enlighten national and international opinion on the process.
On January 6, Father Pierre Marie Chanel Affognon published an open letter to the candidates and to all citizens in which he declared, observing the socio-political life of the country, to have “the impression that everything is crystallized on conquest or conservation of political power ”. He, therefore, calls on candidates to take seriously the fact that they have “an absolute obligation” to be “guided only by the general interest and respect for human rights” according to the Constitution.
Refusal to deploy nine thousand observers
In another open letter dated January 22, this time to religious leaders of all faiths, Maryse Quashie, a Catholic layman and professor of educational sciences at the University of Lomé, is indignant at a letter that the Minister of Territorial Administration, Decentralization and Local Government addressed to the Secretary-General of the Episcopal Justice and Peace Togo Council (Cejp) on January 16. In this controversial letter, Minister Payadowa Boukpessi argues that the Cejp “is not qualified to ensure a neutral and credible observation of the elections”. He also claims that the Conference of Bishops of Togo (CET) had “to take clear partisan positions on the political situation that our country has known since August 2017” and did not provide “information on the sources of funding which it has more than nine thousand observers for deployment”. Words “unacceptable” for this university challenges religious leaders of all faiths in the country.
In addition, Roger Folikoué, another academic and Christian, demonstrated in a tribune the unconstitutionality of the Constitutional Court, the body which must validate the results of the election. On December 30, seven members of this court were installed instead of the nine provided for in article 100 of the Constitution, the other two members to be elected by the Senate, an organ which does not yet exist in Togo.
Already at the end of December, Maryse Quashie and Roger Folikoué, in an open letter common to the candidates, had drawn up a string of questions in the face of the prevailing climate, in order to take a decision that guarantees the transparency of the February 22 poll.
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Alors que la cloche des élections sonne dans la plupart des pays africains, le Conseil présidentiel de RECOWACERAO a conseillé aux prêtres et aux évêques en Afrique de toujours jouer leur rôle prophétique dans notre société en saison et hors saison. S’éloignant de la situation fragile en Côte d’Ivoire, RECOWACERAO NEWS a observé que la campagne électorale présidentielle de 2020 au Togo s’ouvrira du 6 au 20 février. Sept candidats se présentent pour cette élection, dont le processus fait l’objet d’une vive polémique. Les leaders chrétiens se sont prononcés avec véhémence sur cette échéance électorale.
Au Togo, après la clôture du dépôt des dossiers de candidature le 8 janvier, sept candidatures ont été validées par la Cour constitutionnelle sur les dix enregistrées par la Commission électorale nationale indépendante pour l’élection présidentielle du 22 février. Il s’agit de celles de Jean-Pierre Fabre, Agbéyomé Kodjo, Tchabouré Gogué, Georges William Kuessan, Mohamed Tchassona Traoré, Komi Wolou, et Faure Gnassingbé, candidat à sa propre succession pour un quatrième mandat, après 15 ans au pouvoir.
La Conférence des évêques du Togo (CET), dans un message publié le 21 novembre 2019, a appelé les différents acteurs politiques à faire preuve de responsabilité pour « une élection paisible, libre, transparente et équitable ». Un an plus tôt, en novembre 2018, l’épiscopat avait déjà lancé un appel pour « la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, seules susceptibles de garantir des élections libres, transparentes et crédibles, gages d’une paix durable. »
Dans le même sens, plusieurs chrétiens, prêtres et laïcs, prennent la parole à travers des lettres ouvertes ou des analyses publiées pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur le processus.
Le 6 janvier, le père Pierre Marie Chanel Affognon a publié une lettre ouverte aux candidats et à tous les citoyens dans laquelle il déclare, en observant la vie sociopolitique du pays, avoir « l’impression que tout se cristallise sur la conquête ou la conservation du pouvoir politique ». Aussi appelle-t-il les candidats à prendre au sérieux le fait qu’ils ont « l’obligation absolue » de ne se « laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine » selon la Constitution.
Du refus de déployer neuf mille observateurs
Dans une autre lettre ouverte datant du 22 janvier, adressée, cette fois, aux responsables religieux de toute confession, Maryse Quashie, laïque catholique et professeure en sciences de l’éducation à l’université de Lomé, s’indigne contre une lettre que le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales a adressée au secrétaire général du Conseil épiscopal Justice et Paix Togo (Cejp), le 16 janvier. Dans cette lettre controversée, le ministre Payadowa Boukpessi argue que le Cejp « n’est pas qualifié pour assurer une observation neutre et crédible des élections ». Il affirme aussi que la Conférence des évêques du Togo (CET) a eu « à prendre clairement des positions partisanes sur la situation politique que notre pays a connue depuis août 2017 » et n’a pas fourni les « informations sur les sources de financement dont elle dispose pour le déploiement de plus de neuf mille observateurs ». Des propos « inacceptables » pour cette universitaire qui interpelle les responsables religieux de toutes les confessions du pays.
Par ailleurs, Roger Folikoué, un autre universitaire et chrétien, a démontré, dans une tribune, l’anticonstitutionnalité de la Cour constitutionnelle, l’instance qui doit valider les résultats de l’élection. Le 30 décembre, sept membres de cette cour ont été installés au lieu des neuf prévus par l’article 100 de la Constitution, les deux autres membres devant être élus par le sénat, un organe qui n’existe pas encore au Togo.
Déjà fin décembre, Maryse Quashie et Roger Folikoué, dans une lettre ouverte commune aux candidats, avaient dressé un chapelet de questionnements face au climat qui prévaut, afin de prendre une décision qui garantisse la transparence du scrutin du 22 février.
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