print

RECOWACERAO NEWS goes to Senegal to see how they are grabbling with this deadly disease. Here the same story is not different from what goes on in other African countries. RECONA recorded that on March 14, Head of State Macky Sall adopted restrictive measures, some of which force different religious communities to postpone mass gatherings.

In recent days, many voices have been raised in Senegal asking the head of state Macky Sall, to take strict measures in the face of the increasing number of cases of coronavirus. It’s been done since Saturday, March 14. In a speech broadcast by public television, the President of the Republic of Senegal decided to cancel or postpone all mass gatherings, ranging from religious pilgrimages to celebrations marking the 60th anniversary of the country’s independence. “All public demonstrations nationwide are banned for 30 days,” said Macky Sall.

In addition, “classes are suspended in schools and universities for three weeks from Monday; formalities related to pilgrimages to the holy places of Islam and Christianity are suspended; cruise ship stops are temporarily eliminated, and health checks at all borders will be systematically strengthened. ”

The cases of coronavirus passed from a single one, on March 2, to 22, on March 14 which causes many concerns, in particular in Touba, the holy city of the powerful Mouride brotherhood (30% of the 16 million Senegalese). The holy city which attracts many pilgrims including expatriates, alone accounts for half of the cases detected in the country.

One of the sick infected and who contaminated certain people around him is a 52-year-old Senegalese who came from Italy to attend another big religious gathering which took place in the holy city, on March 5, the Magal of Porokhane. Fortunately, he was unable to get there, which considerably limits the number of people who have been in contact with him.

In the coming days, many mass gatherings were on the agenda for both Muslims (95%) and Christians (5%). Thus the Dakka of Medina Gounass, in the south of Senegal (spiritual retreat initiated by the religious guide, founder of the religious city, El Hadji Mohamadou Saïdou Ba), the Magal Kazu Rajab (which marks the anniversary of the birth of the second caliph general – spiritual guide – of the powerful Mouride brotherhood, Serigne Fallou Mbacké) and the “ziarra” of the city of Tivaouane (the holy city of Tidianes, 49% of Muslims) scheduled for March 22 are canceled.

The Catholic Church, for its part, had announced, as of March 13, by a message signed by Mgr. Benjamin Ndiaye, Archbishop of Dakar, the cancellation of all religious events that could draw crowds: World Youth Days (WYD), diocesan and parish fairs, various pilgrimages and other folk gatherings. She also called to observe a day of fasting and prayer, Friday, March 20 while inviting Catholics to participate in their parishes in times of worship of the Blessed Sacrament, moments of confession of the celebrations of votive masses.

xxxxxxxxxxxxxxxx

RECOWACERAO NEWS se rend au Sénégal pour voir comment ils s’attaquent à cette maladie mortelle. Ici, la même histoire n’est pas différente de ce qui se passe dans d’autres pays africains. RECONA a enregistré que le 14 mars, le chef de l’Etat Macky Sall a adopté des mesures restrictives, dont certaines obligent différentes communautés religieuses à reporter les rassemblements de masse.

Ces derniers jours, de nombreuses voix se sont élevées au Sénégal demandant au chef de l’Etat Macky Sall de prendre des mesures strictes face au nombre croissant de cas de coronavirus. Cela se fait depuis le samedi 14 mars. Dans un discours diffusé par la télévision publique, le président de la République du Sénégal a décidé d’annuler ou de reporter tous les rassemblements de masse, allant des pèlerinages religieux aux célébrations marquant le 60e anniversaire de l’indépendance du pays. “Toutes les manifestations publiques à l’échelle nationale sont interdites pendant 30 jours”, a déclaré Macky Sall.

De plus, «les cours sont suspendus dans les écoles et les universités pendant trois semaines à partir de lundi; les formalités liées aux pèlerinages vers les lieux saints de l’islam et du christianisme sont suspendues; les arrêts des navires de croisière sont temporairement supprimés et les contrôles de santé à toutes les frontières seront systématiquement renforcés. ”

Les cas de coronavirus sont passés d’un seul, du 2 au 22 mars, le 14 mars, ce qui suscite de nombreuses inquiétudes, notamment à Touba, la ville sainte de la puissante confrérie Mouride (30% des 16 millions de Sénégalais). La ville sainte qui attire de nombreux pèlerins dont des expatriés, représente à elle seule la moitié des cas détectés dans le pays.

L’un des malades infectés et qui a contaminé certaines personnes autour de lui est un Sénégalais de 52 ans qui est venu d’Italie pour assister à un autre grand rassemblement religieux qui a eu lieu dans la ville sainte, le 5 mars, le Magal de Porokhane. Heureusement, il n’a pas pu s’y rendre, ce qui limite considérablement le nombre de personnes qui ont été en contact avec lui.

Dans les jours à venir, de nombreux rassemblements de masse étaient à l’ordre du jour pour les musulmans (95%) et les chrétiens (5%). Ainsi la Dakka de Medina Gounass, au sud du Sénégal (retraite spirituelle initiée par le guide religieux, fondateur de la ville religieuse, El Hadji Mohamadou Saïdou Ba), le Magal Kazu Rajab (qui marque l’anniversaire de la naissance du deuxième calife général – guide spirituel – de la puissante confrérie Mouride, Serigne Fallou Mbacké) et de la “ziarra” de la ville de Tivaouane (la ville sainte de Tidianes, 49% des musulmans) prévue le 22 mars sont annulés.

L’Eglise catholique, pour sa part, avait annoncé, dès le 13 mars, par un message signé par Mgr. Benjamin Ndiaye, archevêque de Dakar, l’annulation de tous les événements religieux qui pourraient attirer la foule: Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), foires diocésaines et paroissiales, divers pèlerinages et autres rassemblements folkloriques. Elle a également appelé à observer une journée de jeûne et de prière, le vendredi 20 mars, tout en invitant les catholiques à participer à leurs paroisses en temps de culte du Saint-Sacrement, moments de confession des célébrations des messes votives.

Rev. Fr. George Nwachukwu