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Le correspondant de RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA attaché à la ville du Vatican a rapporté un éminent cardinal mauricien disant dans sa lettre pastorale confirmé que la synodalité pourrait être «l’antidote au cléricalisme» de l’Église: L’évêque du diocèse de Port Louis à Maurice, le cardinal Maurice Piat a, dans sa dernière lettre pastorale pour la période de Carême, déclaré que le Synode sur la synodalité et les préparatifs en cours font partie des initiatives de l’Église catholique pour contrer le cléricalisme. Dans la lettre pastorale du vendredi 4 mars, le cardinal Piat met en lumière les effets du cléricalisme dans l’Église aujourd’hui et propose la marche avec les fidèles comme une voie appropriée.

“Afin d’agir sur la cause profonde du mal, le pape François nous demande clairement d’adopter la synodalité comme mode de vie et de fonctionnement dans l’Église”, déclare le cardinal Piat. Le cardinal mauricien ajoute en référence à la synodalité : « Cette expression signifie « marcher ensemble ». Il s’agit de prendre l’habitude de réfléchir, de discerner et de décider ensemble entre laïcs, prêtres et religieux à différents niveaux de la vie de l’Église ».

“Cette façon de faire s’impose aujourd’hui comme antidote au cléricalisme et comme voie pour permettre un véritable renouveau de l’Église sous l’action de l’Esprit”, déclare le cardinal Piat dans sa Lettre pastorale de 17 pages, qu’il a dévoilée le 4 mars. .

Le membre de la Congrégation du Saint-Esprit (Spiritains) ajoute : « C’est dans cet esprit que le pape François a appelé toute l’Église à un synode d’octobre 2021 à octobre 2023. Il ne nous invite pas à discuter du thème de la synodalité. mais de faire une expérience concrète de marche ensemble dans l’Église pour discerner les pas que chaque diocèse, chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque mouvement/service peut franchir pour avancer sur ce chemin de conversion pour une refondation de la vie ecclésiale ».

“La fécondité de ce cheminement dépend en grande partie du choix que nous faisons d’entreprendre ou de participer à des processus d’écoute, de dialogue et de discernement communautaire auxquels chacun de nous peut contribuer”, déclare le cardinal Piat. Il poursuit en soulignant les effets du cléricalisme dans l’Église en disant : « Si l’Église a un rôle à jouer en temps de crise, c’est de participer à la recherche d’un vivre ensemble démocratique plus sain dans notre pays. Pour jouer ce rôle, l’Église elle-même doit se remettre en question et reconnaître qu’elle aussi a ses faiblesses.

“Nous ne pouvons pas oublier la souffrance vécue par les mineurs et les adultes vulnérables à cause des abus sexuels, des abus de pouvoir et des abus de conscience commis par un nombre important de prêtres et de personnes consacrées”, déclare le cardinal mauricien de 80 ans. Il ajoute : « Face à la douleur de nos frères et sœurs blessés dans leur chair comme dans leur esprit, depuis trop longtemps l’Église n’a pas su écouter suffisamment le cri des victimes, ni les protéger comme il se doit. avoir.”

Ces blessures profondes, dit le cardinal Piat, sont “difficiles à cicatriser, et pour lesquelles on ne demandera jamais assez pardon”. Faisant référence à la lettre pastorale d’août 2018 du pape François aux fidèles, le cardinal Piat dit que le Saint-Père nous invite « à reconnaître qu’à la source de ces abus et de ce manque de considération pour les victimes se trouve le poids d’une culture imprégnée de cléricalisme, où trop de pouvoir est concentré dans les seuls prêtres, où les décisions sont préparées et prises dans des cercles trop restreints, où la crainte de la réputation de l’Église a conduit à négliger une écoute et un respect élémentaires pour ceux qui sont blessés par des abus ».

“Cette culture, héritée du passé et insuffisamment contestée, a abouti à des formes d’autorité tordues sur lesquelles se sont greffés divers types d’abus (abus de pouvoir, abus économiques, abus sexuels)”, ajoute-t-il. Au cœur de toutes les souffrances endurées par les victimes, et de toute la honte ressentie par le peuple de Dieu, le Cardinal Piat dit : « Il y a le désir de trouver dans la crise l’appel et le déclic pour retrouver le chemin de vie chrétienne et ecclésiale ».

“Si la source de tout le mal causé par les abus est cette concentration du pouvoir de décision entre les mains du clergé, notre responsabilité n’est pas seulement de nous convertir personnellement”, dit le cardinal Piat, qui ajoute : “Nous devons aussi reconnaître que ce chemin de conversion est impensable sans la participation active de toutes les composantes du Peuple de Dieu ».

Pour aller de l’avant, le cardinal Piat dit que le Synode sur la synodalité “invite les différents groupes et tendances au sein de l’Église à entrer en dialogue”. Le synode sur la synodalité, ajoute l’Ordinaire du lieu de Port Louis, « invite également l’Église à être ouverte à l’écoute de ceux qui ne fréquentent pas l’Église, de nos frères et sœurs des autres Églises chrétiennes et des autres religions. Eux aussi ont peut-être des choses à nous dire. Dans ce genre de voyage, dit le cardinal, “il y a souvent des surprises et nous devons nous y préparer avec une grande confiance en l’Esprit”.

« J’exhorte mes frères et sœurs chrétiens à participer à ce synode. Apportez votre expérience de la vie en Église, avec ses joies et ses peines, partagez votre espérance, votre discernement. Rejoignez vos frères et sœurs, y compris ceux d’autres confessions, qui recherchent également un chemin de lumière », dit-il.

« Pour faire un bon chemin ensemble, il faut à la fois parler franchement et courageusement et entrer dans l’humilité de l’écoute. N’ayez pas peur des interrogations mutuelles entre prêtres, religieux et laïcs », dit le cardinal Piat.

Il ajoute : “Cette façon de marcher ensemble est un art qui ne peut se développer dans l’Église sans des leaders formés (prêtres, religieux et laïcs) qui exercent un nouveau style de leadership qui n’est plus vertical et clérical mais plus horizontal et collaboratif”.

“Un leadership de service qui voit l’autorité non pas comme une force imposante mais comme une force qui libère la créativité et encourage la participation de tous, selon le charisme de chacun”, déclare le cardinal Piat dans sa lettre pastorale du 4 mars.

 

 



O correspondente da RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA, ligado à cidade do Vaticano, informou que um proeminente cardeal mauriciano dizendo em sua carta pastoral confirmou que a sinodalidade pode ser o “antídoto da Igreja para o clericalismo”: o bispo da Diocese de Port Louis, nas Maurícias, Maurice Cardeal Piat disse, em sua última carta pastoral para o período quaresmal, que o Sínodo sobre a sinodalidade e os preparativos em andamento fazem parte das iniciativas da Igreja Católica para combater o clericalismo. Na carta pastoral de sexta-feira, 4 de março, o cardeal Piat destaca os efeitos do clericalismo na Igreja hoje e propõe caminhar junto com os fiéis como um caminho adequado.

“Para atuar na causa raiz do mal, o Papa Francisco nos pede claramente que adotemos a sinodalidade como um modo de vida e funcionamento na Igreja”, diz o cardeal Piat. O cardeal mauriciano acrescenta em referência à sinodalidade: “Esta expressão significa ‘caminhar juntos’. Trata-se de adotar o hábito de refletir, discernir e decidir juntos entre leigos, sacerdotes e religiosos em diferentes níveis da vida da Igreja”.

“Esta maneira de fazer é essencial hoje como antídoto ao clericalismo e como forma de permitir uma verdadeira renovação da Igreja sob a ação do Espírito”, diz o Cardeal Piat em sua Carta Pastoral de 17 páginas, que divulgou em 4 de março. .

O membro da Congregação do Espírito Santo (espíritas) diz ainda: “É nesse espírito que o Papa Francisco chamou toda a Igreja para um sínodo de outubro de 2021 a outubro de 2023. Ele não está nos convidando a discutir o tema da sinodalidade mas fazer uma experiência concreta de caminhar juntos na Igreja para discernir que passos cada diocese, cada paróquia, cada comunidade religiosa, cada movimento/serviço pode dar para avançar neste caminho de conversão para uma refundação da vida eclesial”.

“A fecundidade deste caminho depende em grande parte da escolha que fazemos de empreender ou participar de processos de escuta, diálogo e discernimento comunitário para os quais cada um de nós pode contribuir”, diz o Cardeal Piat. Ele continua destacando os efeitos do clericalismo na Igreja dizendo: “Se a Igreja tem um papel a desempenhar em tempos de crise, é participar da busca de uma forma democrática mais saudável de convivência em nosso país. Para desempenhar esse papel, a própria Igreja precisa se questionar e reconhecer que também tem suas fraquezas”.

“Não podemos esquecer o sofrimento de menores e adultos vulneráveis ​​por abuso sexual, abuso de poder e abuso de consciência cometidos por um número significativo de sacerdotes e pessoas consagradas”, disse o cardeal de Maurício, de 80 anos. E acrescenta: “Perante a dor dos nossos irmãos e irmãs feridos tanto na carne como no espírito, a Igreja durante muito tempo não soube ouvir suficientemente o clamor das vítimas, nem protegê-las como deveria. ter.”

Essas feridas profundas, diz o cardeal Piat, são “difíceis de curar e pelas quais nunca podemos pedir perdão o suficiente”. Fazendo referência à carta pastoral do Papa Francisco aos fiéis de agosto de 2018, o Cardeal Piat diz que o Santo Padre nos convida “a reconhecer que na origem desses abusos e falta de consideração pelas vítimas está o peso de uma cultura impregnada de clericalismo, onde muito poder se concentra apenas nos sacerdotes, onde as decisões são preparadas e tomadas em círculos muito pequenos, onde o medo da reputação da Igreja levou à negligência de uma escuta elementar e respeito pelos feridos pelos abusos”.

“Essa cultura, herdada do passado e não suficientemente contestada, resultou em formas distorcidas de autoridade nas quais foram enxertados vários tipos de abuso (abuso de poder, abuso econômico, abuso sexual)”, acrescenta. No centro de todo o sofrimento das vítimas e de toda a vergonha sentida pelo povo de Deus, o Cardeal Piat diz: “Há o desejo de encontrar na crise o chamado e o gatilho para reencontrar o caminho da vida cristã e eclesial”.

“Se a fonte de todo o mal causado pelo abuso é essa concentração do poder de decisão nas mãos do clero, nossa responsabilidade não é apenas nos convertermos pessoalmente”, diz o Cardeal Piat, e acrescenta: “Também devemos reconhecer que este caminho de conversão é impensável sem a participação ativa de todos os componentes do Povo de Deus”.

Como caminho a seguir, o cardeal Piat diz que o Sínodo sobre a sinodalidade “convida os diferentes grupos e tendências dentro da Igreja a entrar no diálogo”. O Sínodo sobre a sinodalidade, diz ainda o Ordinário local de Port Louis, “convida também a Igreja a estar aberta à escuta daqueles que não frequentam a Igreja, aos nossos irmãos e irmãs de outras Igrejas cristãs e outras religiões. Eles também podem ter coisas a nos dizer.” Neste tipo de viagem, o Cardeal diz: “Muitas vezes há surpresas e devemos nos preparar para elas com grande confiança no Espírito”.

“Exorto meus irmãos e irmãs cristãos a participar deste Sínodo. Traga sua experiência de vida na Igreja, com suas alegrias e tristezas, compartilhe sua esperança, seu discernimento. Junte-se a seus irmãos e irmãs, incluindo os de outras religiões, que também estão buscando um caminho de luz”, diz ele.

“Para fazer uma boa jornada juntos, devemos falar com franqueza e coragem e entrar na humildade de ouvir. Não tenha medo do questionamento mútuo entre sacerdotes, religiosos e leigos”, diz o cardeal Piat.

Ele acrescenta: “Esta maneira de caminhar juntos é uma arte que não pode ser desenvolvida na Igreja sem líderes treinados (sacerdotes, religiosos e leigos) que exerçam um novo estilo de liderança que não é mais vertical e clerical, mas mais horizontal e colaborativo”.

“Uma liderança de serviço que vê a autoridade não como uma força imponente, mas como uma força que libera a criatividade e estimula a participação de todos, de acordo com o carisma de cada pessoa”, diz o Cardeal Piat em sua carta pastoral de 4 de março.

 

 



The Correspondent of RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA attached to the city of Vatican has reported a prominent Mauritian Cardinal saying in his Pastoral Letter confirmed that Synodality may be the Church’s “antidote to clericalism”: The Bishop of Port Louis Diocese in Mauritius, Maurice Cardinal Piat has, in his latest pastoral letter for the Lenten period, said that the Synod on Synodality and the ongoing preparations are part of the Catholic Church’s initiatives to counteract clericalism. In the Friday, March 4 pastoral letter, Cardinal Piat highlights the effects of clericalism in the Church today and proposes walking together with the faithful as an appropriate way forward.

“In order to act on the root cause of evil, Pope Francis clearly asks us to adopt synodality as a way of life and functioning in the Church,” Cardinal Piat says. The Mauritian Cardinal adds in reference to synodality, “This expression means ‘walking together. It is about adopting the habit of reflecting, discerning, and deciding together between laypeople, Priests, and religious at different levels of the Church’s life.”

“This way of doing things is essential today as the antidote to clericalism and as the way to allow a true renewal of the Church under the action of the Spirit,” Cardinal Piat says in his 17-page Pastoral Letter, which he unveiled March 4.

The member of the Congregation of the Holy Spirit (Spiritans) further says, “It is in this spirit that Pope Francis has called the whole Church to a synod from October 2021 until October 2023. He is not inviting us to discuss the theme of synodality but to have a concrete experience of walking together in the Church to discern what steps each diocese, each parish, each religious community, each movement/service can take to advance on this journey of conversion for a refoundation of ecclesial life.”

“The fruitfulness of this journey depends to a large extent on the choice we make to undertake or to participate in processes of listening, dialogue, and community discernment to which each and every one of us can contribute,” Cardinal Piat says. He goes on to highlight the effects of clericalism in the Church saying, “If the Church has a role to play in times of crisis, it is to participate in the search for a healthier democratic way of living together in our country. To play this role, the Church itself needs to question itself and recognize that it too has its weaknesses.”

“We cannot forget the suffering experienced by minors and vulnerable adults because of sexual abuse, abuse of power, and abuse of conscience committed by a significant number of priests and consecrated persons,” the 80-year-old Mauritius Cardinal says. He adds, “Faced with the pain of our brothers and sisters wounded in their flesh as well as in their spirit, for too long the Church has not been able to listen sufficiently to the cry of the victims, nor to protect them as it should have.”

These deep wounds, Cardinal Piat says, are “difficult to heal, and for which we can never ask enough forgiveness.” Making reference to the August 2018 pastoral letter of Pope Francis to the faithful, Cardinal Piat says the Holy Father invites us “to recognize that at the source of these abuses and lack of regard for the victims is the weight of a culture steeped in clericalism, where too much power is concentrated in Priests alone, where decisions are prepared and taken in too small circles, where the fear of the Church’s reputation has led to the neglect of an elementary listening and respect for those wounded by abuse.”

“This culture, inherited from the past and not sufficiently challenged, has resulted in twisted forms of authority on which various types of abuse have been grafted (abuse of power, economic abuse, sexual abuse),” he adds. At the heart of all the suffering endured by the victims, and of all the shame felt by the people of God, Cardinal Piat says, “There is the desire to find in the crisis the call and the trigger to re-found the path of Christian and ecclesial life.”

“If the source of all the evil caused by abuse is this concentration of decision-making power in the hands of the clergy, our responsibility is not only to convert ourselves personally,” Cardinal Piat says, and adds, “We must also recognize that this path of conversion is unthinkable without the active participation of all the components of the People of God.”

As a way forward, Cardinal Piat says the Synod on Synodality “invites the different groups and tendencies within the Church to enter into dialogue.” The Synod on Synodality, the Local Ordinary of Port Louis further says, “also invites the Church to be open to listening to those who do not frequent the Church, to our brothers and sisters of other Christian Churches and other religions. They too may have things to say to us.” In this kind of journey, the Cardinal says, “There are often surprises and we must prepare ourselves for them with great trust in the Spirit.”

“I urge my Christian brothers and sisters to participate in this Synod. Bring your experience of life in the Church, with its joys and sorrows, share your hope, your discernment. Join your brothers and sisters, including those of other faiths, who are also searching for a path of light,” he says.

“To make a good journey together, we must both speak frankly and courageously and enter into the humility of listening. Do not be afraid of mutual questioning between Priests, religious and laity,” Cardinal Piat says.

He adds, “This way of walking together is an art that cannot be developed in the Church without trained leaders (priests, religious and laity) who exercise a new style of leadership that is no longer vertical and clerical but more horizontal and collaborative.”

“A leadership of service that sees authority not as an imposing force but as a force that frees creativity and encourages the participation of all, according to the charisma of each person,” Cardinal Piat says in his March 4 pastoral letter.

Rev. Fr. George Nwachukwu