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The work St. Augustine accomplished in Algeria can never be forgotten. That suggests the reason why RECOWACERAO NEWS got interested interest on the appointment of a bishop to this Moslem world. Father Nicolas Lhernould (R), was pictured during his ordination ceremony as bishop of Constantine (Algeria) at the Cathedral of Tunis in the Tunisian capital on February 8, 2020. – Lhernould, a French priest from the diocese of Tunis, was appointed bishop of Constantine and Hippone (now Annaba) in Algeria, becoming the youngest French bishop in the world.

Aged 44, Mgr Nicolas Lhernould was ordained bishop on Saturday, February 8 for the Diocese of Constantine and Annaba in Algeria, becoming the youngest French bishop in the world.

Dozens of Catholic officials and hundreds of faithful gathered on Saturday, February 8 in the cathedral of Tunis for an unprecedented celebration for sixty years in Tunisia, during which a priest of the diocese was ordained bishop.

Father Nicolas Lhernould, 44, in charge of taking charge of the diocese of Constantine and Annaba in Algeria, where he is to settle in the coming weeks, thus becomes the youngest French bishop in the world and the successor of Saint Augustine, the diocese of Constantine having raised the ancient seat of Hippo.

“We wanted to celebrate this in a family way, and it was beyond our expectations,” said Archbishop Lhernould at the end of the celebration, welcoming the presence of representatives of the clergy from Algeria and Morocco.

Specialist of the Fathers of the Church in North Africa

Up to now vicar general of the diocese of Tunis (Tunisia), this 44-year-old Frenchman succeeds Mgr Paul Desfarges who was appointed archbishop of Algiers in 2016. The seat of Constantine had since been vacant. It has six parishes and ten priests, for 1,500 Catholics for 12 million Muslims.

Born March 23, 1975, in Courbevoie (Hauts-de-Seine), social sciences associate at the École normale supérieure de Cachan, this specialist in Church Fathers in North Africa and polyglot was ordained a priest in 2004 in Tunis, after training at the French Seminary in Rome and at the Pontifical Gregorian University.

He had discovered this country for the first time in 1994, during a trip with a group of young teachers from the Lycée Sainte-Marie de Neuilly, then in 1997, as a cooperative for two years, during which he taught mathematics among Marianists.

It was during his cooperation that the one who had long thought about the priesthood asked the local bishop to be ordained for his diocese. Unlike him, most of the approximately 40 priests of this diocese are sent to Tunisia by religious communities.

The last episcopal ordination dates from 1962.

 

The ceremony, concelebrated by fifteen bishops and sixty other priests, brought together under close surveillance hundreds of Christians dressed in the cathedral, an emblematic monument of Avenue Bourguiba in the heart of the capital.

The last episcopal ordination in Tunisia dates back to 1962, six years after independence, and took place at the Cathedral of Carthage, which has since been desecrated and became a cultural site. In neighboring Algeria, Bishop Jean-Paul Vesco was ordained bishop on January 25, 2013 in the cathedral of Oran.

North Africa was one of the high places of Christianity in the first centuries. Currently, the small Catholic community in Tunisia is made up mainly of foreigners, who came from sub-Saharan Africa for their studies or looking for a better life, or from Europe for their work.

The 2014 Constitution established freedom of conscience and worship in Tunisia, but atheism is frowned upon and conversions remain limited and difficult for Tunisian society to accept.

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Le travail accompli par saint Augustin en Algérie ne peut être oublié. Cela suggère la raison pour laquelle RECOWACERAO NEWS s’est intéressé à la nomination d’un évêque dans ce monde musulman. Le père Nicolas Lhernould (R), a été photographié lors de sa cérémonie d’ordination en tant qu’évêque de Constantin (Algérie) à la cathédrale de Tunis dans la capitale tunisienne le 8 février 2020. Lhernould, un prêtre français du diocèse de Tunis, a été nommé évêque de Constantin et Hippone (aujourd’hui Annaba) en Algérie, devenant ainsi le plus jeune évêque français du monde.

Âgé de 44 ans, Mgr Nicolas Lhernould a été ordonné évêque samedi 8 février pour le diocèse de Constantine et Annaba en Algérie, devenant le plus jeune évêque français dans le monde.

Des dizaines de responsables catholiques et des centaines de fidèles se sont rassemblées, samedi 8 février, dans la cathédrale de Tunis à l’occasion d’une célébration sans précédent depuis soixante ans en Tunisie, au cours de laquelle un prêtre du diocèse a été ordonné évêque.

Le père Nicolas Lhernould, 44 ans, chargé de prendre la tête du diocèse de Constantine et Annaba en Algérie, où il doit s’installer dans les semaines à venir, devient ainsi le plus jeune évêque français dans le monde et le successeur de saint Augustin, le diocèse de Constantine ayant relevé l’antique siège d’Hippone.

« Nous avons voulu fêter cela de façon familiale, et cela a été au-delà de nos espérances », a déclaré Mgr Lhernould à la fin de la célébration, se réjouissant de la présence de représentants du clergé d’Algérie et du Maroc.

Spécialiste des Pères de l’Église en Afrique du Nord

Jusqu’ici vicaire général du diocèse de Tunis (Tunisie), ce Français de 44 ans succède à Mgr Paul Desfarges qui avait été nommé en 2016 archevêque d’Alger. Le siège de Constantine était depuis vacant. Il compte six paroisses et une dizaine de prêtres, pour 1 500 catholiques pour 12 millions de musulmans.

Né le 23 mars 1975 à Courbevoie (Hauts-de-Seine), agrégé de sciences sociales à l’École normale supérieure de Cachan, ce spécialiste des Pères de l’Église en Afrique du Nord et polyglotte a été ordonné prêtre en 2004 à Tunis, après une formation au Séminaire français de Rome et à l’Université pontificale grégorienne.

Ce pays, il l’avait découvert pour la première fois dès 1994, lors d’un voyage avec un groupe de jeunes enseignants du lycée Sainte-Marie de Neuilly, puis en 1997, comme coopérant pendant deux ans, durant lesquelles il a enseigné les mathématiques chez les marianistes.

C’est durant sa coopération que celui qui pensait depuis longtemps au sacerdoce a demandé à l’évêque local d’être ordonné pour son diocèse. Contrairement à lui, la plupart des quelque 40 prêtres de ce diocèse sont envoyés en Tunisie par des communautés religieuses.

La dernière ordination épiscopale datait de 1962.

La cérémonie concélébrée par une quinzaine d’évêques et une soixantaine d’autres prêtres, a rassemblé sous haute surveillance des centaines de chrétiens endimanchés dans la cathédrale, monument emblématique de l’avenue Bourguiba au cœur de la capitale.

La dernière ordination épiscopale en Tunisie remonte à 1962, six ans après l’indépendance, et avait eu lieu à la cathédrale de Carthage, qui a depuis été désacralisée et devenue un lieu culturel. En Algérie voisine, Mgr Jean-Paul Vesco avait été ordonné évêque le 25 janvier 2013 dans la cathédrale d’Oran.

L’Afrique du Nord fut un des hauts lieux du christianisme dans les premiers siècles. Actuellement, la petite communauté catholique en Tunisie est composée essentiellement d’étrangers, venus d’Afrique subsaharienne pour leurs études ou à la recherche d’une vie meilleure, ou bien d’Europe pour leur travail.

La Constitution de 2014 a instauré la liberté de conscience et de culte en Tunisie, mais l’athéisme est mal vu et les conversions restent limitées et difficilement acceptées par la société tunisienne.

Rev. Fr. George Nwachukwu