Os Bispos Católicos da Nigéria (CBCN) denunciaram a “crescente insegurança” e os atos de terrorismo no país na sequência dos recentes ataques violentos, especialmente no norte da Nigéria.
“Continuamos a ouvir falar do aumento da insegurança e de atos de terrorismo inabaláveis no norte da Nigéria. Todos estamos cansados desta situação ”, afirmaram os bispos em nota divulgada no dia 8 de agosto.
“Nossos corações estão sangrando e ficamos mais preocupados quando ouvimos sobre o massacre que está acontecendo no sul de Kaduna”.
“Deve haver uma resposta de todos, e isso é; as matanças devem parar ”, diz o comunicado assinado pelo presidente da CBCN, o arcebispo Augustine Obiora Akubeze, da cidade de Benin, em nome de todos os bispos do país.
A violência na forma de ataques por suspeitas de milícia Fulani aumentou recentemente no norte da Nigéria, especialmente no estado de Kaduna. Reportagens da mídia local atribuem pelo menos três ataques a Southern Kaduna ao grupo Fulani somente em julho.
Cerca de 76 pessoas também foram mortas em um ataque na área do governo local de Sabon Birni, no estado de Sokoto, em junho. No mês passado, cinco trabalhadores de ajuda humanitária foram violentamente assassinados por militantes do Boko Haram após serem sequestrados no estado de Borno em junho.
Na quarta-feira, pelo menos trinta e três pessoas, a maioria mulheres e crianças, foram mortas por homens armados desconhecidos em um ataque a cinco aldeias de chefes Atyap na área do governo local de Zangon Kataf, no estado de Kaduna. O governo estadual impôs recentemente um toque de recolher na área devido ao aumento das tensões.
“Quando não há justiça ou a justiça não se faz, não pode haver paz. Quando não há paz, não pode haver desenvolvimento, ”
Os bispos apelaram ao Governo Federal, bem como ao Governo do Estado de Kaduna, para que ponham fim à matança de pessoas inocentes. Eles também insistiram que “os autores das mortes devem ser levados à justiça”.
“A perda da vida de qualquer nigeriano não ajuda a promover a agenda de nenhuma ideologia religiosa ou a ambição de qualquer político”, diz o comunicado. “Nunca haverá um desenvolvimento sustentado baseado no derramamento de sangue de pessoas inocentes brutalmente assassinadas por fundamentalistas religiosos sem qualquer recurso à justiça para as vítimas.”
“Quando não há justiça ou a justiça não se faz, não pode haver paz. Quando não há paz, não pode haver desenvolvimento ”, enfatizaram os bispos.
Os bispos lembraram que o atual governo chegou ao poder apoiado nas promessas de erradicar a corrupção, garantir segurança à vida e à propriedade e estimular o rápido crescimento da economia.
“A criação de empregos e um ambiente propício que engendre o crescimento do setor privado; um aumento significativo no fornecimento de eletricidade aos nigerianos, cuidados de saúde acessíveis e de qualidade aos nigerianos e a renovação do setor da educação foram as promessas que o Governo continua a fazer ”, afirmaram.
No entanto, observaram os bispos, “muitos nigerianos, independentemente da filiação a um partido político, afirmarão que essas promessas permaneceram um choro distante”.
Diante dessas preocupações, os Bispos convidam todos os católicos a se unirem na oração de um Pai-Nosso, três Ave-Marias e um Glória ao Pai “todos os dias depois do Angelus por quarenta dias”.
Esta oração conjunta terá início de 22 de agosto a 30 de setembro de 2020 – véspera do aniversário do Dia da Independência da Nigéria. Em 1 de outubro (Dia da Independência da Nigéria), os fiéis devem rezar as cinco décadas dos Mistérios Dolorosos do Rosário “para que Deus salve a Nigéria”.
“Queremos que todas as pessoas que sofrem os incessantes ataques no sul de Kaduna saibam que todos os católicos da Nigéria estão orando por eles”, disseram os bispos.
Concluindo, os bispos nigerianos exortaram todos a serem instrumentos de paz e reconciliação e a serem “da parte da justiça para todos”. Eles também oraram por descanso eterno a todos os que morreram na violência no norte da Nigéria e em outras partes do país.
Le correspondant de RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA, basé à Abuja, la capitale du Nigéria, a sonné l’alarme sur le fait que l’insécurité au Nigéria a dégénéré en meurtres aléatoires dans tout le pays, une situation décrite par l’évêque Kukah comme un homicide. Dans une situation à part, le président du RECOWA-CERAO a souvent appelé les parents, en particulier les mères, à conseiller leurs enfants qui commettent ce mal dans la société. Au milieu de ces efforts séparés, les meurtres se sont poursuivis sans relâche. Cette fois, RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA déclare que l’organe dirigeant suprême de l’Église au Nigéria a pris le devant de la scène dans ce combat. Nous rapportons avec satisfaction que la Conférence des évêques catholiques du Nigéria (CBCN) fidèle à sa vocation a finalement exprimé son inquiétude face à l’insécurité dans le pays et a appelé le gouvernement à «mettre un terme complet au meurtre d’innocents». Lors d’une conversation avec l’un des évêques au franc-parler du pays, Mgr Emmanuel Adetoyese Badejo, AGENCE DE PRESSE RECOWACERAO, RECONA a compris que les évêques travaillent très dur pour mettre un terme à ce mal. Il a déclaré: «Nous travaillons pour nous mobiliser contre tout ce gâchis, mais tous doivent en vouloir à ce que ces escrocs ont fait au Nigéria». De ce chat, RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA, a eu un aperçu du fait que certains politiciens sont derrière tout cela pour leurs intérêts politiques égoïstes.
Les évêques catholiques du Nigéria (CBCN) ont dénoncé «l’insécurité croissante» et les actes de terrorisme dans le pays à la suite des récentes attaques violentes, en particulier dans le nord du Nigéria.
«Nous continuons d’entendre parler d’une insécurité croissante et d’actes de terrorisme incessants dans le nord du Nigéria. Nous sommes tous fatigués de cette situation », ont déclaré les évêques dans un communiqué publié le 8 août.
«Nos cœurs saignent et nous sommes plus troublés lorsque nous apprenons le massacre qui se déroule actuellement dans le sud de Kaduna.»
«Il devrait y avoir une réponse de tout le monde, et c’est; les tueries doivent cesser », lit-on dans la déclaration signée par le président du RCCS, Mgr Augustine Obiora Akubeze de Benin City au nom de tous les évêques du pays.
La violence sous forme d’attaques par des milices peul présumées s’est intensifiée récemment dans le nord du Nigéria, en particulier dans l’État de Kaduna. Les médias locaux attribuent au moins trois attaques contre le sud de Kaduna au groupe peul en juillet seulement.
Environ 76 personnes ont également été tuées lors d’une attaque contre la zone de gouvernement local de Sabon Birni dans l’État de Sokoto en juin. Le mois dernier, cinq travailleurs humanitaires ont été violemment assassinés par des militants de Boko Haram après avoir été enlevés dans l’État de Borno en juin.
Mercredi, au moins trente-trois personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées par des inconnus armés lors d’une attaque contre cinq villages de la chefferie Atyap de la zone de gouvernement local de Zangon Kataf, dans l’État de Kaduna. Le gouvernement de l’État a récemment imposé un couvre-feu dans la région en raison de la montée des tensions.
«Lorsqu’il n’y a pas de justice ou que justice n’est pas perçue comme étant rendue, il ne peut y avoir de paix. Lorsqu’il n’y a pas de paix, il ne peut y avoir de développement »,
Les évêques ont appelé le gouvernement fédéral, ainsi que le gouvernement de l’État de Kaduna, à mettre un terme au massacre de personnes innocentes. Ils ont également insisté sur le fait que «les auteurs des meurtres doivent être traduits en justice».
«La perte de la vie d’un Nigérian n’aide pas à faire avancer l’agenda de toute idéologie religieuse ou l’ambition de tout politicien», lit-on dans le communiqué. «Il n’y aura jamais de développement durable fondé sur l’effusion de sang de personnes innocentes brutalement assassinées par des fondamentalistes religieux sans aucun recours à la justice pour les victimes.»
«Lorsqu’il n’y a pas de justice ou que justice n’est pas perçue comme étant rendue, il ne peut y avoir de paix. Quand il n’y a pas de paix, il ne peut y avoir de développement », ont souligné les évêques.
Les évêques ont rappelé que le gouvernement actuel est arrivé au pouvoir grâce aux promesses d’éradiquer la corruption, de garantir la sécurité de la vie et des biens, et de stimuler une croissance rapide de l’économie.
«La création d’emplois et un environnement propice qui engendre la croissance du secteur privé; une augmentation significative de la fourniture d’électricité aux Nigérians, des soins de santé abordables et de qualité aux Nigérians, et la réorganisation du secteur de l’éducation étaient les promesses que le gouvernement continue de faire », ont-ils déclaré.
Cependant, ont noté les évêques, «de nombreux Nigérians, quelle que soit leur affiliation à un parti politique, affirmeront que ces promesses sont restées lointaines».
Face à ces préoccupations, les évêques invitent tous les catholiques à se joindre à la prière d’un Notre Père, de trois Je vous salue Marie et d’une Gloire au Père «chaque jour après l’Angélus pendant quarante jours».
Cette prière commune débutera du 22 août au 30 septembre 2020 – la veille de l’anniversaire du jour de l’indépendance du Nigéria. Le 1er octobre (jour de l’indépendance du Nigéria), les fidèles doivent prier les cinq décennies des mystères douloureux du Rosaire «pour que Dieu sauve le Nigéria».
«Nous voulons que toutes les personnes qui souffrent des attaques incessantes dans le sud de Kaduna sachent que tous les catholiques du Nigéria prient pour eux», ont déclaré les évêques.
En conclusion, les évêques nigérians ont enjoint à chacun d’être des instruments de paix et de réconciliation, et d’être «de la part de la justice pour tous». Ils ont également prié pour le repos éternel de tous ceux qui sont morts dans les violences au nord du Nigéria et dans d’autres régions du pays.
The correspondent of RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA, based in Abuja, the capital city of Nigeria has raised an alarm that the insecurity in Nigeria has degenerated to random killings all over the country, a situation, bishop Kukah described as a homicide. In a separate situation, the president of RECOWA-CERAO has often called on parents, especially mothers to advise their children who are perpetrating this evil in society. In the midst of these separate efforts, the killings have continued unabated. This time, RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA files that the apex ruling body in the Church in Nigeria have taken the center stage in this fight. We report with satisfaction that the Catholic Bishops’ Conference of Nigeria (CBCN) true to her vocation has finally expressed concern on insecurity in the country and called on the government to “put a complete stop to the killing of innocent people.” In a chat with one of the outspoken bishops of the country Bishop Emmanuel Adetoyese Badejo, RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA gathered that the bishops are working very hard to put a stop to this evil. He said, “We are working to mobilize against all this mess but all have to resent what these crooks have done to Nigeria”. From this chat, RECOWACERAO NEWS AGENCY, RECONA, got an insight into the fact that certain politicians are behind all these for their selfish political interests.
The Catholic Bishops of Nigeria (CBCN) has decried the “increasing insecurity” and acts of terrorism in the country in the wake of recent violent attacks, especially in Northern Nigeria.
“We continue to hear of increasing insecurity and unabated acts of terrorism in Northern Nigeria. We are all tired of this situation,” said the Bishops in a statement issued on 8 August.
“Our hearts are bleeding, and we are more troubled when we hear of the massacre presently going on in Southern Kaduna.”
“There should be one response from everyone, and that is; the killings must stop,” read the statement signed by CBCN President, Archbishop Augustine Obiora Akubeze of Benin City on behalf of all the country’s bishops.
Violence in the form of attacks by suspected Fulani militia has increased recently in Northern Nigeria, especially in Kaduna State. Local media reports attribute at least three attacks on Southern Kaduna to the Fulani group in July alone.
About 76 people were also killed in an attack on Sabon Birni Local Government Area of Sokoto State in June. Last month, five humanitarian aid workers were violently murdered by Boko Haram militants after being abducted in Borno State in June.
On Wednesday, at least thirty-three persons, mostly women and children were killed by unknown gunmen in an attack on five Atyap chiefdom villages in Zangon Kataf Local Government Area of Kaduna State. The State government recently imposed a curfew in the area due to the rising tensions.
“When there is no justice or justice is not seen to be done, there cannot be peace. When there is no peace, there cannot be development,”
The bishops called on the Federal Government, as well as the Kaduna State Government to put an end to the killing of innocent people. They also insisted that “the perpetrators of the killings must be brought to justice.”
“The loss of the life of any Nigerian does not help to further the agenda of any religious ideology or the ambition of any politician,” read the statement. “There will never be sustained development built upon the bloodshed of innocent people brutally murdered by religious fundamentalists without any recourse to justice for the victims.”
“When there is no justice or justice is not seen to be done, there cannot be peace. When there is no peace, there cannot be development,” the bishops stressed.
The bishops recalled that the present government came into power riding on the back of promises to eradicate corruption, guarantee security to life and property, and stimulate rapid growth in the economy.
“The creation of jobs, and an enabling environment that engenders growth of the private sector; a significant increase in the supply of electricity to Nigerians, affordable and quality health care to Nigerians, and the revamping of the education sector were the promises the Government continues to make,” they said.
However, noted the bishops, “many Nigerians, irrespective of political party affiliation, will affirm that these promises have remained a far cry.”
In the face of these concerns, the Bishops invite all Catholics to join in praying one Our Father, three Hail Marys, and one Glory Be to the Father “every day after the Angelus for forty days.”
This joint prayer will start from 22 August through to 30 September 2020 – the eve of Nigeria’s Independence Day anniversary. On 1 October (Nigeria’s Independence Day), the faithful are to pray the five decades of the Sorrowful Mysteries of the Rosary “for God to save Nigeria.”
“We want all the people suffering the incessant attacks in Southern Kaduna to know that all the Catholics in Nigeria are praying for them,” the Bishops said.
Concluding, the Nigerian Bishops enjoined everyone to be instruments of peace and reconciliation, and to be “on the part of justice for all.” They also prayed for eternal rest to all who died in the violence in Northern Nigeria and in other parts of the country.
- RECOWA-CERAO WELCOMES TWO NEW BISHOPS - July 26, 2024
- TODAY WE ARE TAKING UP THE THIRD SEGMENT IN OUR SERIES - July 26, 2024
- CHARACTERISTICS OF GREAT LEADERS SHARED BY A USA AUTHOR - July 25, 2024
