
L’AGENCE DE PRESSE RECOWACERAO est heureuse de constater que l’appel à la paix en Afrique qui est resté sur les lèvres du président de RECOWACERAO, Mgr Ignatius Kaigama et de son conseil présidentiel a été acheté par de nombreux organismes, dont les congrégations religieuses.
La Conférence jésuite d’Afrique et de Madagascar a appelé au dialogue et à la paix dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun ravagées par de violents affrontements qui ont tué des dizaines de personnes.
Les jésuites ont publié un communiqué de presse disant qu’ils étaient préoccupés par la violence et les décès dans la région anglophone du Cameroun depuis 2016.
Des affrontements meurtriers entre les troupes gouvernementales et les séparatistes cherchant à créer un État indépendant anglophone appelé Ambazonia ont déplacé plus de 700000 personnes et tué et plus de 3000 civils au cours du conflit de trois ans, selon allafrica.com.
La pauvreté et les pénuries alimentaires n’ont fait qu’aggraver le problème des habitants des zones touchées.
La déclaration signée par le président de la JCAM, le p. Agbonkhianmeghe Orobator SJ a condamné l’utilisation continue de la force par les milices par le gouvernement camerounais, affirmant que cela a entraîné la mort de personnes innocentes.
Cette déclaration fait suite à l’attaque récente du 14 février contre le village de Ngar-buh dans la division Donga Mantung du nord-ouest du Cameroun, où au moins 30 personnes, dont dix enfants et plusieurs femmes enceintes, ont été tuées et plusieurs maisons incendiées.
La JCAM a appelé le président camerounais Paul Biya et son gouvernement à «aller au-delà des mesures répressives et à prendre leurs responsabilités afin de trouver des solutions plus durables à la crise à travers des pourparlers de médiation. »
«Un dialogue inclusif impliquant des séparatistes anglophones est la seule solution durable à la violence», a indiqué le communiqué.
Proposant des alternatives à la violence, la conférence jésuite a désigné l’Initiative suisse comme «une opportunité de véritable dialogue. »Swiss Initiative, une ONG qui initie et soutient des projets culturels dans les pays en conflit, est soutenue par un groupe d’évêques catholiques du monde entier et chercherait à inclure des groupes séparatistes dans le dialogue pour une solution durable à la crise.
JCAM a également appelé le gouvernement camerounais à «assurer le respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression et de manifestation. »
Dans son message sur la 53e Journée mondiale de la paix, célébrée le 1er janvier, le pape François a noté que «notre communauté humaine porte, dans sa mémoire et sa chair, les cicatrices de guerres et de conflits toujours plus dévastateurs qui affectent particulièrement les pauvres et les vulnérables »tout en appelant à la paix dans le monde.
Réaffirmant la préoccupation du pape, les jésuites en Afrique ont noté que «la paix ne peut être obtenue que sur la base d’une éthique mondiale de solidarité et de coopération au service d’un avenir façonné par l’interdépendance et la responsabilité partagée dans toute la famille humaine d’aujourd’hui et de demain. »
Depuis l’indépendance en 1961 et l’unification du Cameroun français et britannique, les relations entre la majorité francophone et la minorité anglophone sont tendues.
En 2016, leur relation s’est intensifiée en affrontements violents après que la présidence a tenté d’imposer la langue française dans les zones anglophones.
Depuis lors, des violences intermittentes ont éclaté dans le pays et ont entraîné un nombre croissant de décès et de déplacements.
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RECOWACERAO NEWS AGENCY is glad enough to note that the peace call in Africa which has remained on the lips of the President of RECOWACERAO, Most Rev. Ignatius Kaigama and his presidential council has been bought by many bodies including the religious congregations.
The Jesuit Conference of Africa and Madagascar has called for dialogue and peace in the Northwest and Southwest regions of Cameroon ravaged by violent clashes that have killed dozens of people.
The Jesuits released a press statement saying they were concerned about the violence and deaths in Cameroon’s English-speaking region since 2016.
Deadly clashes between government troops and separatists seeking to create an independent English-speaking state called Ambazonia have displaced more than 700,000 people and killed and over 3,000 civilians over the course of the three-year conflict, according to allafrica.com.
Poverty and food shortages has only worsened the problem for people in the affected areas.
The statement signed by JCAM president Fr. Agbonkhianmeghe Orobator SJ condemned the Cameroonian government’s continuous use of force by militia groups, saying it has led to the loss of innocent lives.
The statement comes in the wake of therecent Feb. 14 attack on Ngar-buh village in the Donga Mantung Division of Northwest Cameroon, where at least 30 people, including ten children and several pregnant women were killed and several houses torched.
The JCAM called on Cameroonian President Paul Biya and his government to « go beyond repressive measures and take responsibility in order to find more lasting solutions to the crisis through mediated talks. »
« Inclusive dialogue involving Anglophone separatists is the only sustainable solution to the violence » read the statement.
Proposing alternatives to violence, the Jesuit conference pointed to the Swiss Initiative as an « opportunity for genuine dialogue. » Swiss Initiative, an NGO that initiates and supports cultural projects in conflict countries, is supported by a group of Catholic bishops from around the world and would seek to include separatist groups in dialogue for a lasting solution to the crisis.
JCAM also called on the Cameroonian government to « ensure the respect of human rights and freedom of expression and manifestation. »
In his message on the 53rd World Day of Peace, celebrated on Jan. 1, Pope Francis noted that « our human community bears, in its memory and its flesh, the scars of ever more devastating wars and conflicts that affect especially the poor and the vulnerable » while calling for peace in the world.
Reiterating the pope’s concern, the Jesuits in Africa noted that « Peace can be achieved only on the basis of a global ethic of solidarity and cooperation in the service of a future shaped by interdependence and shared responsibility in the whole human family of today and tomorrow »
Since independence in 1961 and the unification of French and British Cameroon, relations between the francophone majority and the Anglophone minority have been strained.
In 2016, their relationship escalated into violent clashes after the presidency attempted to impose the French language in English speaking zones.
Since then, intermittent violence has broken out in the country and has led to an increasing number of deaths and displacement.
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