Sunday, February 2, revivalists and their leaders held protest marches against the insecurity and assassinations of Christians in Nigeria. These took place in several cities across the country.
In several capitals of federated states and in Lagos, the largest city in Nigeria, hundreds of thousands of evangelical faithful accompanied by their pastors marched Sunday, February 2, in the streets and around places of worship to protest against the insecurity and the assassination of Christians.
“Stop killing Christians”, “Stop persecuting Christians”, “Jesus is Lord”, could we read on the banners of these Christians who walked on Sunday February 2, singing and praying after worship services in different Nigerian cities.
The prayer march organized by the Christian Association of Nigera (ACN) concluded three days of fasting and prayer from January 29 to 30, after attacks and assassinations targeting the Christian community.
Religious crimes
According to Pastor Supo Ayokunle, ACN’s president in southwest Oyo State, the killing and abduction of Christians is a religious crime. “The murder of the president of the Christian Association of Nigeria (ACN) was due to the fact that he was a Christian; they rejected the ransom. Leah Shuaribu’s incarceration is due to the fact that she is a Christian and that she refused to convert to Islam, he said. Boko Haram did not mince words; Abubakar (the head of Boko Haram editor’s note) said he was about to plant sharia law from north to south. So why do you say it’s not religious? Nigerians, have hope; your God will fight for you. ”
On Monday, January 20, Pastor Lawan Andimi, who was abducted a few days earlier in Michika, in Nigeria’s northeastern state of Nigeria, was executed by Boko Haram.
Also in the northeast region of the country, on January 24, a video broadcast by the press agency of the Islamic State organization showed the execution of Ropvil Daciya Dalep, a Christian student from the University of Maiduguri kidnapped on 9 January.
Aid to the Church in Need (EDA) announced on Saturday, February 1 the assassination of Michael Nnadi, one of the four seminarians kidnapped on Wednesday, January 8 at the Good Shepherd Seminary in Kaduna (center).
The country is drifting towards anarchy
For Alfred Adewale Martins, the Archbishop of Lagos who reacted to the assassination of the young seminarian, these persistent murders indicate that Nigeria is “drifting into anarchy”. “This appalling situation must end. We cannot just fold our arms and let these monstrous activities continue to flourish. The consequences of despicable acts on the mood of Nigerians can only be imagined. The federal government must act now before things get out of hand, “he warned in a statement released on February 3.
Archbishop Martins who sends his condolences to the family of the killed seminarian, to all Nigerians and to Catholics in particular, exhorted them to remain calm and to pray, assuring that “the light would eventually prevail over darkness”.
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RECOWACERAO NEWS a observé que les gens se réunissent à un moment de malheur qu’à un moment de fortune. La question de l’insécurité au Nigéria a rapproché les Églises contre cet ennemi commun de l’humanité. RECOWACERAO NEWS dépeint la manifestation pacifique de la Pentecostal Fellowship du Nigéria dirigée par l’un de leurs premiers rangs.
Dimanche 2 février, des fidèles d’Églises de réveil et leurs responsables ont organisé des marches de protestation contre l’insécurité et les assassinats de chrétiens au Nigeria. Celles-ci ont eu lieu dans plusieurs villes du pays.
Dans plusieurs capitales d’États fédérés et à Lagos, la plus grande ville du Nigeria, des centaines de milliers de fidèles évangéliques accompagnés de leurs pasteurs ont défilé, dimanche 2 février, dans les rues et aux alentours de lieux de cultes pour protester contre l’insécurité et l’assassinat de chrétiens.
« Arrêtez de tuer des chrétiens », « Arrêtez de persécuter les chrétiens », « Jésus est Seigneur », pouvait-on lire sur des banderoles de ces chrétiens qui ont marché dimanche 2 février en chantant en priant après les cultes dans différentes villes nigérianes.
La marche priante organisée par l’association chrétienne du Nigera (ACN) concluait trois jours de jeûne et de prières du 29 au 30 janvier, après des attaques et assassinats visant la communauté chrétienne.
Crimes religieux
Pour le pasteur Supo Ayokunle, le président d’ACN dans l’Etat d’ Oyo (sud-ouest), les meurtres et enlèvements de chrétiens sont bien des crimes religieux. « Le meurtre du président de l’association chrétienne du Nigeria (ACN) était dû au fait qu’il était chrétien ; ils ont rejeté la rançon. L’incarcération de Leah Shuaribu est due au fait qu’elle est chrétienne et qu’elle a refusé de se convertir à l’islam, a-t-il relevé. Boko Haram n’a pas mâché ses mots ; Abubakar (le chef de Boko Haram NDLR) a déclaré qu’il était sur le point de planter la charia du nord au sud. Alors pourquoi dites-vous que ce n’est pas religieux ? Nigérians, ayez de l’espoir ; votre Dieu se battra pour vous. »
Lundi 20 janvier, le pasteur Lawan Andimi, enlevé quelques jours plus tôt à Michika, dans l’État d’Adamawa (nord-est) au Nigeria a été exécuté par Boko Haram.
Toujours dans la région nord-est du pays, le 24 janvier, une vidéo diffusée par l’agence de presse de l’organisation État Islamique montrait l’exécution de Ropvil Daciya Dalep, un étudiant chrétien de l’Université de Maiduguri enlevé le 9 janvier.
Samedi 1er février, l’aide à l’Église en détresse (AED) annonçait l’assassinat de Michael Nnadi, l’un des quatre séminaristes enlevés mercredi 8 janvier au grand séminaire Bon-Pasteur de Kaduna (centre).
Le pays dérive vers l’anarchie
Pour Mgr Alfred Adewale Martins, l’archevêque de Lagos qui a réagi à l’assassinat du jeune séminariste, ces meurtres persistants indiquent que le Nigéria « dérive vers l’anarchie ». « Cette situation effroyable doit prendre fin. Nous ne pouvons pas simplement croiser les bras et laisser ces activités monstrueuses continuer à prospérer. Les conséquences des actes ignobles sur l’état d’esprit des Nigérians ne peuvent qu’être imaginées. Le gouvernement fédéral doit agir maintenant avant que les choses ne dégénèrent », a-t-il averti dans une déclaration publiée le 3 février.
Mgr Martins qui adresse ses condoléances à la famille du séminariste tué, à tous les Nigérians et aux catholiques en particulier, les a exhortés à rester calmes et à prier, assurant que « la lumière finirait par prévaloir sur les ténèbres ».
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