Towards the end of last year, the Center for the Protection of Minors of the Catholic Missionary Institute of Abidjan (Icma) organized an awareness tour on the protection of minors in the diocese of San Pedro, in the southwest. .
Addressing the issue of sexual abuse of minors and vulnerable persons in parishes, catholic movements and associations, deaneries, houses of religious formation and in the best non-ecclesial everywhere in Côte d’Ivoire, such is the ambition of the Center for the Protection of minors and vulnerable people. This structure, opened in March 2019 by the Catholic Missionary Institute of Abidjan (Icma), began this ambitious program with an awareness tour in the diocese of San-Pedro, in the southwest of Côte d’Ivoire. “The theme of awareness raising was: how to prevent cases of sexual abuse? explains Sister Solange Sahon Sia, theologian and director of the Center for the Protection of Minors and Vulnerable Persons. We wanted to give families keys to many issues related to sexual abuse: for example, who could possibly abuse a child? But also how to know that a child is being abused and what steps to take. ”
This center for the protection of minors in Abidjan is in collaboration with the Center for Child Protection of the Pontifical Gregorian University in Rome. Located in Abobo, a sensitive commune of Abidjan where there are many teenage pregnancies, it is a response to the appeal of Pope Francis, on September 21, 2017, for the protection of minors and vulnerable people from the phenomenon sexual and other forms of abuse against them.
Justifying the merits of this tour, Sister Solange insisted. “On the subject of abuse, there are times when many focus on the procedures to follow, it is certainly important to see this aspect in order to get out of impunity. However, “prevention is better than cure”. For this nun from the Congregation of Our Lady of Calvary, the accent must be placed more on awareness. “If, with awareness, we can create healthy and safe conditions and behaviors to prevent sexual crimes, then we will have achieved our goals.”
The returns are promising. Many Christians have congratulated the nun for this initiative. Adults told her about their concerns: “sexual abuse created division in my family, but I don’t know who to talk to about it” or children who asked questions “what to do when our parents don’t believe us ? “In fact, a unanimous request, according to the nun, is that the priests in Ivory Coast draw more attention to this phenomenon among Christians.
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Ver la fin de l’ année dernier, le Centre de protection des mineurs de l’Institut catholique missionnaire d’Abidjan (Icma) a organisé une tournée de sensibilisation sur la protection des mineurs dans le diocèse de San Pedro, dans le sud-ouest.
Aborder la question des abus sexuels sur les mineurs et personnes vulnérables dans les paroisses, mouvements et associations catholiques, doyennés, maisons de formation religieuse et dans le mieux non ecclésial partout en Côte d’Ivoire, telle est l’ambition du Centre de protection des mineurs et personnes vulnérables. Cette structure, ouverte en mars 2019 par l’Institut catholique missionnaire d’Abidjan (Icma), a commencé cet ambitieux programme par une tournée de sensibilisation dans le diocèse de San-Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire. « La sensibilisation avait pour thème : comment prévenir les cas d’abus sexuels ? explique sœur Solange Sahon Sia, théologienne et directrice du Centre de protection des mineurs et personnes vulnérables. Nous avons voulu donner des clés aux familles sur de nombreuses questions liées aux abus sexuels : par exemple, qui pourrait éventuellement abuser d’un enfant ? Mais également comment savoir qu’un enfant est abusé et quelles sont les dispositions à prendre ».
Ce centre de protection des mineurs d’Abidjan est en collaboration avec le Center for Child Protection de l’Université Pontificale grégorienne de Rome. Situé à Abobo, une commune sensible d’Abidjan où les cas de grossesse d’adolescentes sont nombreux, il constitue une réponse à l’appel du pape François, le 21 septembre 2017, à la protection des mineurs et des personnes vulnérables face au phénomène des abus sexuels et autre forme d’abus dont ils sont victimes.
Justifiant le bien-fondé de cette tournée, sœur Solange insiste. « À propos des abus, il arrive que beaucoup se focalisent sur les procédures à suivre, il est certes important d’entrevoir cet aspect afin de sortir de l’impunité. Cependant, « mieux vaut prévenir que guérir » ». Pour cette religieuse de la congrégation Notre Dame du Calvaire, l’accent doit être davantage mis sur la sensibilisation. « Si, avec la sensibilisation, nous parvenons à créer des conditions et des comportements sains et sûrs, de manière à prévenir les crimes sexuels, alors nous aurons atteint nos objectifs ».
Les retours sont prometteurs. Nombreux ont été les chrétiens qui ont félicité la religieuse pour cette initiative. Des adultes lui ont exposé leurs préoccupations : « l’abus sexuel a créé la division dans ma famille, mais je ne sais pas avec qui en parler » ou encore des enfants qui ont posé des questions « comment faire lorsque nos parents ne nous croient pas ? » De fait, une demande unanime, selon la religieuse, est que les prêtres, en Côte d’Ivoire, attirent davantage l’attention des chrétiens sur ce phénomène.
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