Le journaliste de RECOWACERAO NEWS AGENCY, basé au Nigéria, a déposé la nouvelle que le président de RECOWA-CERAO, qui est également l’archevêque d’Abuja au Nigéria Ignatius A. Kaigama, a célébré aujourd’hui une messe marquant le dimanche des Rameaux ou de la Passion de l’année 2020 à Notre Dame de la Reine du Nigeria Pro-Cathédrale, Abuja, Nigeria. Dans cette édition de notre reportage, la RECOWACERAO NEWS AGENCY vous présente l’homélie détaillée de ce grand chef d’église africain. Plus tôt, RECOWACERAO a estimé que l’archevêque Ignatius Kaigama recherchait la collaboration des églises avec le gouvernement pour freiner la propagation de la pandémie de coronavirus. La messe était dépourvue de la congrégation habituelle à la suite du verrouillage de deux semaines déclaré par le gouvernement fédéral interdisant les rassemblements dans les églises, les mosquées et les marchés.
La Semaine Sainte, qui est l’apogée de notre observance du Carême, commence aujourd’hui avec cette célébration du dimanche des Rameaux. Au cours de cette semaine, nous allons voyager avec Jésus alors qu’il se rend à Jérusalem, puis au Calvaire où il fera le sacrifice suprême pour nous sauver de nos péchés et des péchés du monde entier. Nous, catholiques, ne sommes pas habitués à une Église vide. Nos églises sont connues pour être bien peuplées. Je sais que vous qui regardez ou écoutez de chez vous auriez aimé être à l’église aujourd’hui, mais que vous ne pouvez pas le faire n’est pas de votre faute. Je connais ceux d’entre vous qui ont faim et soif de la sainte messe, pour recevoir Jésus dans la sainte communion et l’adorer dans le Saint-Sacrement. Certains d’entre vous aiment assister à la messe quotidienne et beaucoup assistent sans relâche à la messe chaque dimanche.
Cependant, rappelez-vous que dans l’Eucharistie, nous prions pour les vivants, les morts, ceux qui sont présents pour la messe, ceux qui sont loin comme nos braves soldats du Nord-Est qui font du travail de sécurité et maintenant beaucoup d’entre vous qui êtes chez vous regardent ou écoutent, soit parce que vous êtes malade ou âgé ou parce que vous obéissez aux ordonnances de restriction imposées par le gouvernement de rester chez vous comme mesure de lutte contre le coronavirus ravageur. Une partie de la prière eucharistique numéro un dit: Souvenez-vous, Seigneur, vos serviteurs et tous réunis ici, dont vous connaissez la foi et le dévouement. Pour eux, nous offrons ce sacrifice de louange ou ils l’offrent pour eux-mêmes et tous ceux qui leur sont chers: pour le rachat de leur âme, dans l’espoir de la santé et du bien-être et en vous rendant hommage, Dieu éternel, vivant et vrai. La puissance de cette Eucharistie que nous offrons ici maintenant est si forte qu’elle peut transcender les montagnes, les vallées, les rivières, les forêts et pénétrer la partie la plus intérieure de vos maisons, même si vos maisons sont entourées de clôtures hautes ou basses. Ouvrez simplement votre cœur et continuez de faire confiance au Seigneur. Rien ne devrait vous séparer de l’amour de Dieu.
J’apprécie la présence de professionnels des médias de différentes maisons de presse qui sont un grand atout pour lutter contre la propagation du virus coronavirus. Ils sont notre grand pont, vous apportant des informations pertinentes et authentiques et vous pouvez voir à quel point leur rôle est important pour nous relier à cette célébration eucharistique ici en vous apportant cette Sainte Messe soit directement, soit par le biais des nouvelles qu’ils vous donneront à ce sujet. plus tard. Que Dieu vous bénisse et vous récompense les praticiens des médias, tout comme nous demandons la bénédiction et la récompense de Dieu aux travailleurs médicaux qui sacrifient leur confort et parfois leur vie pour apporter une aide professionnelle aux malades en ce moment. Le phénomène de ne pas pouvoir assister à la messe et recevoir la Sainte Communion n’est pas nouveau. Au début de l’histoire de l’Église, les chrétiens ont subi de terribles persécutions et beaucoup sont morts. Les vivants ne pouvaient pas se réunir pour la messe et ils ont donc dû se cacher dans le cimetière (catacombes) où, si possible, ils ont célébré la messe en secret. Pendant la persécution en Irlande, les catholiques irlandais ont dû s’échapper vers les rochers pour célébrer les messes. Ils ne pouvaient pas participer à la messe en toute sécurité dans leurs églises. De nombreux prêtres et évêques ont été contraints de se cacher ou d’exiler.
Les évêques, les cardinaux et les prêtres emprisonnés pendant des années dans la Chine communiste n’avaient aucune chance de célébrer la messe. Les catholiques clandestins chinois, même jusqu’à présent, se cachent dans des maisons ou tout espace disponible pour célébrer la messe ou prier. À Madagascar, lorsque les missionnaires français ont été expulsés, l’Église a continué à fonctionner grâce à l’initiative de quelques jeunes hommes qui ont gardé la foi après l’expulsion des missionnaires pendant la guerre de France avec Madagascar. Même sans la célébration de la messe, ils ont eu une communion spirituelle et ont maintenu l’Église en marche jusqu’au retour des missionnaires qui ont trouvé une Église florissante. Le point ici est que les catéchistes et les laïcs ont fait avancer les choses par leurs prières quotidiennes et ont fait ce qu’ils pouvaient faire en tant que catholiques même lorsqu’ils n’avaient pas la possibilité d’avoir la messe ou de faire leurs dévotions eucharistiques normales.
Chers frères et sœurs, Coronavirus vous a gardé à la maison. Vous n’avez pas choisi de ne pas venir à la messe, ce qui est une obligation spirituelle pour tous les catholiques. Cela est dû à la situation particulière dans laquelle nous nous trouvons. Soyez en paix! Nous prions et espérons que très bientôt une guérison pourra être trouvée et que toute notre anxiété sera finie par la grâce de Dieu et nous pourrons reprendre nos activités spirituelles et pastorales normales. Même si c’est une tragédie, cette période est aussi providentielle dans le sens où nous apprenons à faire confiance à Dieu et à compter sur lui plus qu’avant. Dieu a le dernier mot, pas l’homme, qu’il soit président d’une superpuissance ou d’un scientifique bien doté, l’homme ne peut pas être tout-puissant comme Dieu. Dieu est numero uno. Numéro un! Si avant de servir Dieu partiellement, au hasard, indifféremment ou même de manière distraite, en ce moment d’humeur sobre et dans la solitude de nos maisons, nous pouvons développer une communion spirituelle beaucoup plus profonde avec Dieu. Je vous lance un appel pour que nous continuions à faire les choses normales que nous, catholiques, devons faire chaque jour d’une manière plus recueillie: au moment où vous vous réveillez du sommeil, dites vos prières du matin; priez l’angélus à 6 h, midi, 18 h; dites vos prières avant et après les repas et au travail ainsi que vos prières du matin et du soir.
Développez l’habitude de faire des prières éjaculatoires telles que: «Jésus, je t’aime». «Jésus, je te fais confiance», «merci Jésus», fais constamment le signe de la croix invoquant la présence de Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ma courte prière que je dis dans ma langue de Jukun-Kona quand je m’agenouille devant le Saint-Sacrement est: “Nsa usuko kurmam, kurmam wha yi vo yai.” (Je te remercie, Dieu, ô Dieu venu m’aider). Même maintenant que nous obéissons à l’ordre de rester à la maison, ne commettons pas l’erreur que Jésus est en vacances. Jésus reste toujours EMMANUEL, Dieu avec nous. Il est présent avec nous. Il peut vous rendre visite à la maison comme il a rendu visite à Martha et MARY; lors de sa visite à la belle-mère de Simon Peter, qui avait de la fièvre; alors qu’il visitait et dînait avec des collecteurs d’impôts parmi lesquels se trouvait Zachée, qui était connu pour avoir trompé de nombreuses personnes.
Dans Apocalypse 3:20, Jésus dit: «Voici, je me tiens à la porte et je frappe qui m’accueille et ouvre la porte. Je viendrai et j’en finirai avec lui Apocalypse 3:20. Laissez entrer le Sauveur dans vos cœurs et vos maisons. Aujourd’hui, nous apprenons que Jésus monte à Jérusalem sur un âne. L’âne est un symbole de paix. S’il montait sur un cheval, cela aurait symbolisé la guerre ou la puissance militaire. Zacharie 9: 9 – 10: dit: “Votre roi fera la paix entre les nations”. Nous sommes appelés à la paix et à l’harmonie mondiales et à la nécessité de servir positivement notre humanité commune. La paix est ce que le monde doit promouvoir à tout moment, pas la guerre.
L’évangile qui contient la passion de notre Seigneur selon Matthieu est un aperçu de la série d’événements qui arriveraient à Jésus le Vendredi Saint. Nous lisons sur la volonté de Jésus de s’offrir lui-même pour mourir pour nos péchés et notre salut. Nous lisons sur le dernier souper; la trahison de Judas; l’arrestation de Jésus et la cruauté d’Hérode, et un jugement injuste infligé à Jésus le conduisant au chemin du Calvaire, la brutalisation de Jésus par des soldats, les démentis de Pierre et le courage de Simon de Cyrène, la loyauté de Marie et Jean, la mort et l’enterrement de Jésus. etc De quoi vous souviendrez-vous? Êtes-vous un Hérode, Pierre, un Judas ou un Jean?
Hosanna signifie «sauve-nous». Nous appelons Jésus pour nous sauver de nos péchés et de la mort éternelle ainsi que du coronavirus. Nous portons aujourd’hui une lourde croix dans le monde. Notre prière est qu’à mesure que nous arrivons à la fin des quarante jours, nous expérimentons la fin du coronavirus. Nous devons continuer à dire la prière du Pape François à MARIE pendant la pandémie de couronne.
Puisque c’est le pic de la saison du Carême, si nous procrastinons, c’est le temps des blessures. Faites plus: aumône, prière, jeûne. Le gouvernement, en plus d’imposer des restrictions compréhensibles aux mouvements afin de minimiser la propagation du coronavirus, doit veiller à ce que les gens ne souffrent pas d’un manque de nourriture, d’eau, d’électricité et de soins médicaux de base. Les personnes chargées de remédier à cette situation malheureuse doivent faire un usage judicieux des fonds donnés ou fournis par le gouvernement et veiller à la fourniture adéquate d’équipements médicaux aux hôpitaux ainsi qu’à la sécurité et à l’efficacité des agents de santé. Garder les gens à l’intérieur trop longtemps peut avoir des répercussions désagréables. Le soutien psychologique et les soins spirituels et pastoraux doivent être disponibles sous une forme ou une autre. Les agents de sécurité doivent être compréhensifs et doux avec les personnes qui sont pleines d’anxiété et de peur. Il ne doit y avoir ni intimidation ni extorsion.
En tant qu’église, nous devons sacrifier le peu que nous avons en solidarité avec ceux qui sont infectés ou affectés ainsi que ceux qui restent à la maison avec très peu pour survivre. Saint Vincent de Paul et Justice et Paix
Le ministère de l’archidiocèse catholique d’Abuja est officiellement chargé de veiller à ce que le peu d’argent que l’archidiocèse puisse se permettre soit utilisé pour soulager les souffrances que j’avais promises en utilisant l’argent que j’ai reçu lors du récent cathedraticum pour soutenir la construction de la nouvelle cathédrale, mais compte tenu de la gravité de la situation de notre peuple, je le détournerai avec d’autres produits alimentaires collectés pour soutenir dans nos limites le peuple pendant cette période critique.
J’appelle chaque catholique, y compris le clergé et les religieux, à faire des sacrifices personnels. Tous les hommes et femmes de bonne volonté devraient aider avec tout ce qu’ils peuvent. Agissons vite. Pas de temps à perdre Au nom de la passion douloureuse, Jésus a pitié de nous et du monde entier Mail sur Android.
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The Nigeria based reporter of RECOWACERAO NEWS AGENCY filed the news that the president of RECOWA-CERAO, who is also the Archbishop of Abuja in Nigeria Ignatius A. Kaigama celebrated a mass today marking the Palm or Passion Sunday of the year 2020 at Our Lady Queen of Nigeria Pro-Cathedral, Abuja, Nigeria. In this edition of our news report, RECOWACERAO NEWS AGENCY brings you the detailed homily of this great African Church Leader. Earlier, RECOWACERAO gathered that Archbishop Ignatius Kaigama seeks Churches’ collaboration with the government towards curbing the spread of the Coronavirus pandemic. The Mass was devoid of the usual congregation as a result of the two-week lockdown declared by the federal government prohibiting gathering in churches, mosques, and markets.
The Holy Week which is the peak of our Lenten observance begins today with this Palm Sunday celebration. During this week we are going to be journeying with Jesus as he makes his way to Jerusalem and then to Calvary where He will pay the supreme sacrifice to save us from our sins and the sins of the whole world. We Catholics are not used to an empty Church. Our Churches are known for being well crowded. I know that you who are watching or listening from home would have loved to be in Church today but that you cannot do so is not your fault. I know those of you who hunger and thirst for the Holy Mass, to receive Jesus in the Holy Communion and adore Him in the Blessed Sacrament. Some of you like to attend daily Mass and many unfailingly attend Mass every Sunday.
However, remember that in the Eucharist we pray for the living, the dead, those who are present for the Mass, those far away like our brave soldiers in the North East doing security work and now many of you who are at home watching or listening, either because you are sick or elderly or because you are obeying the restriction orders by the government to stay at home as a measure to curb the ravaging coronavirus. A part of Eucharistic prayer number one says: Remember Lord your servants and all gathered here, whose faith and devotion are known to you. For them we offer this sacrifice of praise or they offer it for themselves and all who are dear to them: for the redemption of their souls, in hope of health and well-being and paying their homage to you, the eternal God, living and true. The power of this Eucharist we offer here now is so strong that it can transcend mountains, valleys, rivers, forests and penetrate the innermost part of your homes, even if your homes are surrounded by high or low fences. Just open your heart and keep trusting in the Lord. Nothing should separate you from the love of God.
I appreciate the presence of media practitioners here from different media houses who are a great asset in fighting the spread of the coronavirus. They are our great bridge, getting relevant and authentic information to you and you can see how important their role is in linking us at this Eucharistic celebration here to you by bringing this Holy Mass to you either directly or through the news they will give about it later. God bless and reward you media practitioners, just as we ask God’s blessings and reward on medical workers who are sacrificing their comfort and sometimes their lives to give professional help to the sick at this time. The phenomenon of not being able to attend Mass and to receive the Holy Communion is not new. In the early history of the Church Christians suffered terrible persecutions and many died. Those alive could not assemble for Mass and so they resorted to hiding in the burial ground (catacombs) where if possible they celebrated Mass secretly. During the persecution in Ireland, the Irish Catholics had to escape to the rocks to celebrate Masses. They could not participate at Mass safely in their Churches. Many priests and bishops were forced into hiding or exile.
Bishops and Cardinals and priests imprisoned for years in Communist China had no chance of celebrating Mass. The Chinese underground Catholics even up to now hide in homes or any available space to celebrate Mass or to pray. In Madagascar when the French missionaries were expelled, the Church continued to remain functional through the initiative of a few young men who kept the faith after the expulsion of missionaries during the French war with Madagascar. Even without the celebration of Mass they had spiritual communion and kept the Church going until after the return of the missionaries who found a flourishing Church. The point here is that the catechists and laity kept things going by their daily prayers and doing what they could do as Catholics even when they had no opportunity to have the Mass or do their normal Eucharistic devotions.
Dear brothers and sisters, Coronavirus has kept you home. You did not choose not to come to Mass which is a spiritual obligation for all Catholics. This is due to the peculiar circumstance we find ourselves in. Be at peace! We pray and hope that very soon a cure can be found and all our anxiety will be over by the grace of God and we can resume our normal spiritual and pastoral activities. Even though a tragedy, this period is also a providential one in the sense that we are learning to trust God and to rely on him more than before. God has the final word not man, whether he is president of a superpower or a well-endowed scientist, man cannot be omnipotent as God. God is numero uno. Number one! If before we served God partially, haphazardly, indifferently or even in a distracted manner, at this time of being in a sober mood and in the solitude of our homes, we can develop a much deeper spiritual communion with God. I appeal to you that we continue to do the normal things we Catholics are expected to do every day in a more recollected way: the moment you wake up from sleep, say your morning prayers; pray the angelus at 6 am, noon, 6 pm; say your prayers before and after meals and work as well as your morning and night prayers.
Develop the habit of saying ejaculatory prayers such as: “Jesus I love you”. “Jesus I trust in you”, “thank you Jesus” Constantly make the sign of the cross invoking the presence of God the Father, the Son and the Holy Spirit. My short prayer I say in my language of Jukun-Kona when I kneel before the Blessed Sacrament is: “Nsa usuko kurmam, kurmam wha yi vo yai.” (I thank you, God, O God come to help me). Even now that we are obeying the stay-at-home order, let us not make the mistake that Jesus is on holiday. Jesus still remains EMMANUEL, God with us. He is present with us. He can visit you at home as he visited Martha and MARY; as he visited Simon Peter’s mother-in-law who was sick with a fever; as he visited and dined with tax collectors among whom was Zacchaeus, who was notorious for cheating many people.
In Revelation 3:20 Jesus says, “Behold, I stand at the door and knock whoever welcomes me and opens the door I will come in dine and wine with him. Let the Saviour in, into your hearts and homes. Today we hear that Jesus rides on a donkey to Jerusalem. The donkey is a symbol of peace. If he rode on a horse it would have symbolized war or military might. Zechariah 9:9 – 10: says, “Your king will make peace among the nations”. We are called to global peace and harmony and the need to serve our common humanity positively. Peace is what the world should promote at all times, not war.
The gospel which contains the passion of our Lord according to Matthew is a preview of the series of events that would happen to Jesus on Good Friday. We read about Jesus’ willingness to offer Himself to die for our sins and for our salvation. We read about the last supper; the betrayal by Judas; the arrest of Jesus and the cruelty of Herod, and unfair judgment meted to Jesus leading him to the way to Calvary, the brutalization of Jesus by soldiers, the denials by Peter and the courage of Simon of Cyrene, the loyalty of Mary and John, the death and burial of Jesus. etc What will you be remembered for? Are you a Herod, Peter, a Judas or a John?
Hosanna means “save us”. We cry out to Jesus to save us from our sins and eternal death as well as the coronavirus. We are carrying a heavy cross in the world today. Our prayer is that as we come to the end of the forty days so shall we experience the end of the coronavirus. We should continue to say the prayer of Pope Francis to MARY during the corona pandemic.
Since this is the peak of the Lenten season, if we procrastinate, let us now understand that this is injury time. Do more: alms, prayer, fasting. Government apart from imposing understandable restrictions of movements in order to minimize the spread of the coronavirus must ensure that people don’t suffer a lack of food, water, electricity, and basic medical care. Those entrusted with the responsibility to remedy this unfortunate situation must make judicious use of funds donated or provided by the government and see to the adequate provision of medical equipment to hospitals and the safety and effectiveness of health workers. Keeping people indoors for too long can have unpleasant repercussions. Psychological support and spiritual and pastoral care must be available in some form or the other. Security agents must be understanding and gentle with people who are full of anxiety and fear. There must be no intimidation or extortion.
We as a church must sacrifice from the little we have in solidarity with those infected or affected as well as those who stay home with very little to survive on. The St. Vincent de Paul and the Justice and Peace
department of the Catholic Archdiocese of Abuja are hereby being officially tasked to ensure that the little that the Archdiocese can afford is used to help the suffering I had promised using the money I got during the recent Cathedraticum to support the building of the new cathedral, but considering the gravity of the situation of our people, I shall divert it along with other food items collected to support within our limits the people during this critical period.
I call on every Catholic including the clergy and the religious to make personal sacrifices. All men and women of goodwill should help with whatever they can. Let us act fast. No time to waste. For the sake of the sorrowful passion, Jesus, have mercy on us and on the whole world.
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