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Mgr-Hilary-Nanman-Dachelem
Mgr-Hilary-Nanman-Dachelem

Dans une interview accordée à ACI Afrique, le lundi 29 septembre, Mgr Hilary Nanman Dachelem témoigne que la maladie grave et potentiellement mortelle qu’il a traversée, a été, un chemin de foi, de prière et d’intercession de la Vierge Marie.

C’était en marge de la cérémonie de bénédiction de la Grotte de Notre-Dame de la Bonne Santé construite à l’Institut de Vie Consacrée en Afrique (INCLA) où Mgr Dachelem a partagé son histoire : l’apparition soudaine de complications de santé, des mois de traitement au Nigeria et à l’étranger, et sa lente guérison.

« Si je suis avec vous aujourd’hui, c’est la grâce de Dieu. Je peux vous parler, je peux vous sourire, je peux tout faire. C’est uniquement la grâce et la miséricorde de Dieu », a déclaré l’Ordinaire du diocèse catholique de Bauchi au Nigeria, avant d’ajouter : « J’ai été malade pendant presque deux ans, mais la grâce de Dieu m’a soutenu. »

Il a rappelé que son épreuve avait commencé de manière inattendue lors d’une retraite à Ilorin. « J’étais allé pour une ordination à Ilorin. Je ne savais pas que je m’approchais de mon dernier voyage », a-t-il dit.

« Pendant trois jours, je ne savais plus ce que je faisais. Les médecins se sont battus pour me réanimer. Ils ont réussi à me ramener », a poursuivi le prélat nigérian, membre de la Congrégation des Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie (CMF/Claretins).

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Il a raconté qu’il était resté deux semaines à Ilorin avant d’être transféré à l’Hôpital National d’Abuja, où il passa encore une semaine.

De là, il poursuivit son traitement à Jos pendant quatre semaines, puis partit à l’étranger, où il fut pris en charge par plusieurs médecins.

« J’ai vu plus de quarante médecins. La raison est que le problème d’AVC s’est ajouté à d’autres problèmes. Il y avait un problème de peau et d’autres complications », a relaté l’évêque catholique de 59 ans, à la tête du diocèse de Bauchi depuis son ordination épiscopale en août 2017.

Malgré les souffrances, l’Ordinaire de Bauchi a affirmé avoir gardé un esprit de prière et s’être abandonné à la volonté de Dieu.

« Tout ce que je faisais, c’était dire : Seigneur, que ta volonté soit faite. Si tu dis que je dois mourir maintenant, d’accord. Je suis entre tes mains. Mais une chose était claire pour moi : la présence de Dieu dès le début », a-t-il témoigné.

Père Paul DAH