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L’AGENCE DE NOUVELLES RECOWACERAO vous présente avec plaisir cette nouvelle spéciale de la Guinée-Bissau lors d’un drame politique. Le conseil présidentiel de RECOWACERAO s’attend à un tel drame dans la plupart de nos pays africains où le président est devenu confus. Notre reporter a constaté que l’actuel président de la Guinée-Bissau a démissionné de son poste après une seule journée complète de mandat, affirmant que sa vie était en danger.

Cipriano Cassam¡ a été choisi par les législateurs comme président à la suite d’élections contestées en décembre.

Ceci malgré le fait que l’ancien général de l’armée Umaro Cissoko Embal³ avait déjà prêté serment en tant que président dans un hôtel de la capitale, Bissau.

La Guinée-Bissau a connu neuf coups d’État ou tentatives de coup d’État depuis 1980.

Cela a conduit à le surnommer un «narco-État».

Les ministères sont fermés et entourés de gardes armés, alors que le pays traverse une crise prolongée que certains parlementaires appellent un coup d’État.

Un camion de soldats d’une force régionale, déployé en Guinée-Bissau il y a environ huit ans, garde la maison d’Aristides Gomes, l’un des deux hommes qui revendiquent le poste de Premier ministre.

Les soldats sont perchés sur leur camion blanc, une mitrailleuse montée pointée vers l’extérieur et prête.

Le domicile de M. Gomes se trouve à quelques centaines de mètres seulement du palais présidentiel.

Dans la même rue, les ministères des finances, de la justice et de la pêche sont tous fermés et gardés par des officiers armés.

Mais les résidents semblent poursuivre leur vie quotidienne – les vendeurs de noix de cajou sont toujours dans les rues et les résidents retirent toujours de l’argent des distributeurs automatiques le long de l’avenue Amilcar Cabral, du nom du révolutionnaire qui a mené la campagne d’indépendance de la Guinée-Bissau.

Le sondage visait à tracer une ligne dans le passé, mais il a déclenché une nouvelle crise politique dans une nation où l’armée exerce une énorme influence politique.

Le président sortant José M¡rio Vaz a remis le pouvoir à M. Embal³ lors d’une cérémonie dans un hôtel de luxe jeudi.

Mais le parti PAIGC de M. Pereira, qui a conduit la Guinée-Bissau à l’indépendance et était le seul parti légal jusqu’en 1990, a rejeté l’investiture de M. Embal³, affirmant que les élections étaient entachées de fraude.

Il a ensuite utilisé sa majorité parlementaire pour prêter serment à M. Cassam¡, président du Parlement, en tant que président par intérim, jusqu’à ce que la Cour suprême se prononce sur sa tentative d’annuler la victoire de M. Embal³.

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Guinea-Bissau’s president quit after one day in office

RECOWACERAO NEWS AGENCY gladly brings to you this special news from Guinea-Bissau when a political drama took place. RECOWACERAO presidential council expects such drama in most of our African countries where the president has gotten confused. Our reporter witnessed that the current President of Guinea-Bissau has resigned from the post after just one full day in office, saying his life was in danger.

Cipriano Cassam¡ was chosen by lawmakers as president following disputed elections in December.

This was despite the fact that former army general Umaro Cissoko Embal³ had already been sworn in as president at a hotel in the capital, Bissau.

Guinea-Bissau has had nine coups or attempted coups since 1980.

This has led to it being dubbed a “narco-state”.

Ministries are closed and surrounded by armed guards, as the country lurches through a protracted crisis that some parliamentarians are calling a coup.

A truck of soldiers from a regional force, deployed to Guinea-Bissau about eight years ago, are guarding the home of Aristides Gomes, one of two men laying claim to the post of prime minister.

The soldiers are perched on their white truck, with a mounted machine-gun pointed outward and at the ready.

Mr. Gomes’ home is just a few hundred meters from the presidential palace.

On the same street, the Ministries of Finance, Justice, and Fisheries are all closed and guarded by armed officers.

But residents appear to be continuing with their daily lives – cashew vendors are still on the streets, and residents are still withdrawing money from cash machines along Avenue Amilcar Cabral, named after the revolutionary who led Guinea-Bissau’s campaign for independence.

The poll was intended to draw a line under the past, but it has triggered a new political crisis in a nation where the military wields huge political influence.

Outgoing President José M¡rio Vaz handed power to Mr. Embal³ at a ceremony at a luxury hotel on Thursday.

But Mr. Pereira’s PAIGC party, which led Guinea-Bissau to independence and was the only legal party until 1990, rejected Mr. Embal³’s inauguration, saying the election was marred by fraud.

It then used its parliamentary majority to swear in Mr. Cassam¡, the parliamentary speaker, as interim president, until the Supreme Court ruled on its bid to annul Mr. Embal³’s victory.